Dès sa prise en main, ce Butterfly Touch marque un bon point : sa coque est solide, rigide, et la rotule qui soutient son écran réversible inspire confiance en termes de pérennité. La configuration proposée délivre par ailleurs un potentiel bien supérieur à celui des plates-formes Atom. Le processeur est un Pentium double cœur SU4100 à basse consommation, environ deux fois plus puissant qu’un Atom N450. Le circuit graphique GMA 4500MHD intégré au chipset GS45 est notamment capable de prendre en charge le décodage matériel de vidéos Full HD sans charger le processeur à plus de 30 % de ses ressources. Le tout est complété de 4 Go de mémoire vive DDR 3, bien exploitée par un Windows 7 64 bits. Avec une puce de réception Wi-Fi 802.11n et Bluetooth 2.1+EDR, l’équipement s’avère complet. Notez que le clavier, très proche du chiclet (touches en forme de carrés de chocolat, très agréables à l’usage), est également très réussi. C’est finalement dans sa fonction phare que le portable se révèle un peu trop modeste. L’écran tactile est un multitouch à deux points (tout comme le touchpad) ergonomique, mais il manque cruellement de réactivité. La configuration n’est pas assez puissante pour fournir assez de répondant aux interactions tactiles. Les temps de latence se font ressentir, et la précision aléatoire de la dalle résistive nécessitera l’utilisation du stylet fourni pour un contrôle plus minutieux. Reste l’excellente autonomie mesurée à plus de cinq heures en fonctionnement.
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