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Un blessé léger après l’explosion d’un iPhone à Aix-en-Provence

Selon l’AFP, qui évoque une information révélée par La Provence, l’appareil d’Apple s’est mis à grésiller avant de se fissurer et de projeter en l’air pendant plusieurs heures de petits fragments de verre.

La série noire continue pour Apple, ses iPod Touch et ses iPhone. Après l’épisode malheureux de cette adolescente anglaise qui a récemment vu son baladeur exploser, après les révélations très embarrassantes d’une journaliste américaine de Seattle (lire notre article), c’est maintenant au tour de l’iPhone de voir sa sécurité, et par voie de conséquence sa réputation, mise à mal.

Cette fois-ci, l’affaire se passe en France (il s’agit en soi d’une première), à Aix-en-Provence. L’incident, révélé par le quotidien La Provence, s’est produit vendredi dernier au soir. Un couple d’adolescents discutait tranquillement sur sa terrasse quand le téléphone de la jeune fille, un iPhone 3G acheté tout juste deux mois auparavant, s’est mis à crépiter avec insistance.

L’écran commence à se fissurer, et le copain de la jeune fille, Romain, qui s’est entre-temps saisi de l’appareil, reçoit alors dans l’œil ce qui ressemble à un petit bout de verre projeté à 30 centimètres par l’iPhone.

L’appareil « s’est mis à grésiller, diffusant un bruit de friture », avant de se fissurer et de « projeter en l’air à 30 centimètres et pendant plusieurs heures » des morceaux de l’écran cassé, a raconté mercredi à l’AFP la mère de Romain.

« Un cas isol頻, dixit Apple

Une situation pas vraiment rassurante. Mais la chose ne s’arrête pas là car, comme le rapporte La Provence, la première réaction du service des relations clientèle d’Apple, contacté lundi matin, s’est révélée assez cavalière. Et de fait pas très digne d’une société qui a déjà écoulé plus de 175 millions de baladeurs numériques dans la planète.

« La personne qui m’a répondu m’a certifié que ce n’était pas possible, qu’il n’était pas au courant qu’un iPod avait explosé à Liverpool. Il m’a même rétorqué que si je me fondais sur les informations fournies par Google, j’apprendrais aussi que les extraterrestres existent », explique la mère de l’adolescent. En l’espèce, un peu plus de considération pour l’intelligence du client n’aurait certainement fait de mal à personne.

Quant à Apple, qui n’avait pas souhaité répondre à nos questions après l’explosion de Liverpool, il se retranche aujourd’hui derrière la possibilité d’un « cas isolé », affirme La Provence.

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Philippe Crouzillacq