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Déstockage pour professionnels européens
Un attrait qui commence à s’émousser
31 mars 2000 à 01:00
Les informaticiens ne sont pas convaincus par les différents projets e. business des entreprises utilisatrices.
U ne recette à redynamiser, écrivions-nous l’an passé à propos de l’industrie. L’objectif est presque atteint, peut-on affirmer aujourd’hui. Les notes sont en hausse, et Aerospatiale Matra – premier de la liste – figure comme le grand champion du classement général. Sa progression est fulgurante : l’entreprise figurait au 35e rang au classement général de 1999. La fusion des deux grands de l’aéronautique française est, vis-à-vis des informaticiens, une réussite. Loin derrière, les suivants ne font pas pâle figure. Ici, les technologies règnent en ma”tre. L’intérêt du travail et la qualité de vie, les perspectives de carrière et la stratégie de l’entreprise font recette. Seule ombre au tableau, comparativement, le niveau de salaire n’a pas suivi. C’était déjà le cas en 1999. L’industrie attire les informaticiens : d’année en année, ils sont de plus en plus nombreux à envoyer des candidatures spontanées
Alain Nicolle, adjoint au Secrétaire général, DOI de la Banque de France : ” Notre bonne image ne me surprend pas “ ” Notre informatique est très variée. Nous ne cherchons pas à être des leaders, mais nous attachons beaucoup d’importance au fait de ne pas être en retard. Je suis, par contre, un peu plus étonné par l’idée que les informaticiens se font de nos salaires. Le recrutement de nos cadres bac + 4 ou + 5 repose essentiellement sur un concours annuel, portant sur environ douze postes. Les notations concernant l’intérêt du travail et les perspectives de carrière ne me surprennent pas. D’une part, les activités de la DSI sont variées ; de l’autre, nous favorisons en interne la mobilité de nos informaticiens. “ Propos recueillis par CPe
INDUSTRIE : Les technologies règnent en ma”tre Technologies de pointe se conjuguent avec carrière et travail passionnant. U ne recette à redynamiser, écrivions-nous l’an passé à propos de l’industrie. L’objectif est presque atteint, peut-on affirmer aujourd’hui. Les notes sont en hausse, et Aerospatiale Matra – premier de la liste – figure comme le grand champion du classement général. Sa progression est fulgurante : l’entreprise figurait au 35e rang au classement général de 1999. La fusion des deux grands de l’aéronautique française est, vis-à-vis des informaticiens, une réussite. Loin derrière, les suivants ne font pas pâle figure. Ici, les technologies règnent en ma”tre. L’intérêt du travail et la qualité de vie, les perspectives de carrière et la stratégie de l’entreprise font recette. Seule ombre au tableau, comparativement, le niveau de salaire n’a pas suivi. C’était déjà le cas en 1999. L’industrie attire les informaticiens : d’année en année, ils sont de plus en plus nombreux à envoyer des candidatures spontanées
” La tête dans les étoiles “ ” L’engouement des informaticiens pour l’Aerospatiale Matra s’explique par le fait que notre entreprise est tournée vers le ciel et l’espace, qui ont toujours fait rêver l’humanité ! Si le groupe accorde une importance au développement des technologies, notamment pour améliorer nos processus, il n’en accorde pas moins d’attention aux individus. En fonction de leurs compétences, nos salariés se voient offrir des possibilités de mobilité interne sur le plan géographique. Notre politique de salaire est globale, définie par le groupe, mais appliquée sur le terrain par les hiérarchies directes ; elle s’inscrit dans le cadre de la gestion individuelle des carrières, c’est-à-dire dans la durée. “ Propos recueillis par Eliane Kan
BANQUE/ASSURANCE : Pas de changement Rien d’excitant dans les projets menés par les banques ou les assurances. Les notes attribuées sont inférieures à celles de l’année dernière. C rédit Agricole en tête, Crédit Lyonnais en queue. La banque et assurance est le seul secteur où le classement des entreprises préférées ne change pas. Mais c’est l’ensemble des notes du groupe qui voit sa moyenne se réduire. Les grands projets de banque en ligne ou d’assurance sur le Net ne semblent pas mobiliser les informaticiens. Ceux-ci leur reprocheraient-ils un manque de moyens ou un faible intérêt dans le travail ? C’est, tout au moins, ce que tendraient à prouver les basses notes à ces deux critères HdE
COMMERCE ET DISTRIBUTION : La palme à ceux qui vendent en ligne Le podium met en valeur les entreprises qui ont choisi le commerce électronique. N ouvelle venue dans notre enquête, la Fnac dépasse de peu l’habituel vainqueur des deux années précédentes, Carrefour. Decathlon doit sa troisième place à ses technologies, coiffant d’une courte tête Pinault-Printemps-La Redoute, spécialiste de la VPC et, surtout, des webcam pour la vente à distance. Ce podium a une forte odeur d’Internet : la Fnac vend de la musique au format MP3, Carrefour va ouvrir un supermarché électronique, le Printemps fait appel à des webcamers pour vendre en direct. C’est donc ce critère qui fait la différence. Car, dans la suite du classement, figurent les ténors de la grande distribution, encore hésitants sur les moyens et les méthodes à adopter pour aborder le commerce électronique. Les reproches restent toutefois identiques d’une année sur l’autre : salaires peu motivants, perspectives de carrière moyennes et qualité de vie incertaine HdE
” Nous sommes des précurseurs “ ” Je ne suis pas étonné de cette première place dans notre catégorie. Par rapport aux autres enseignes de la distribution, la Fnac appara”t comme un précurseur. Nous sommes actuellement engagés dans un programme de rénovation de notre système d’information, qui fait appel aux nouvelles technologies. Le salaire de nos 80 employés, par ailleurs, n’est pas très élevé. Mais nous ne comptons pas changer de politique sur ce plan. Nous recrutons actuellement des superviseurs de production. Cela ne se fait pas – comme chez la plupart de nos confrères – sans difficultés, mais nous sommes parvenus déjà à pourvoir quatre postes. “ CPe
INFRASTRUCTURE/TRANSPORT : Des jugements très disparates Les avis sont bien tranchés sur les entreprises d’infrastructure ou de transport. A ux yeux des informaticiens, tout oppose EDF, vingt-troisième du classement général, à la RATP, cent cinquante-deuxième. Voilà pourquoi ils figurent aux opposés quant à l’amplitude de leurs notes. La perception globale est, dès lors, très disparate. Le premier, EDF, doit essentiellement sa victoire à un critère personnel : l’intérêt du travail et la qualité de vie. Sur tous les autres fronts, Vivendi est mieux noté HdE
Yves Bamberger, directeur de la direction des systèmes d’information et de l’informatique d’EDF : ” Nous investissons beaucoup en R&38;D ! “ “EDF et Gaz de France ont toujours investi dans leurs systèmes d’information, et, aujourd’hui, plus de quatre mille personnes travaillent dans ce secteur. Les projets ne sont pas près de se ralentir. EDF et Gaz de France ont toujours beaucoup investi dans la R&38;D, et cela n’est évidemment pas étranger à la note obtenue sur l’implication dans les technologies de l’information. Nous avons longtemps développé nous-mêmes des fonctions techniques de base – notamment dans les réseaux. Nous avons un engagement fort dans les technologies de l’Internet, et nous cherchons à le renforcer. Quant aux salaires, c’est notre note la plus faible, mais elle reste dans la moyenne des entreprises du secteur. “ Propos recueillis par HdE
SERVICES/LOISIRS : La loi des extrêmes Plus de vingt points d’écart entre le premier et le dernier du secteur. L oin devant, la cha”ne télévisée française peut s’enorgueillir de sa très bonne image auprès des informaticiens. La note obtenue sur ce critère est la deuxième de notre classement, à quelques dixièmes seulement du préféré des informaticiens, Aerospatiale-Matra. A l’opposé, McDonald’s France se retrouve en queue avec un déficit d’image certain. Mais, surtout, l’enseigne américaine fait état de la plus mauvaise note de notre enquête sur le critère de la stratégie
” Sur le créneau technologique, notre image est encore à construire “ ” Trois éléments justifient, à mon avis, notre bonne position. D’abord, notre image : l’audiovisuel attire. Ensuite, nos activités technologiques, bien connues des informaticiens, sont en forte croissance. Enfin, je crois que notre image ” sociale ” a été bien perçue. Par exemple, nous avons été parmi les premiers de notre secteur à signer un accord sur les 35 heures. En outre, nous proposons à nos informaticiens une vraie gestion de carrière. Ils sont régulièrement informés sur les postes à pourvoir au sein du groupe par le biais de notre intranet consacré aux ressources humaines. Ce dernier est d’ailleurs couplé à notre site Web de recrutement. L’an dernier, deux ingénieurs de Canal Plus Technologies sont partis dans la Silicon Valley, dont un pour diriger une équipe américaine. Ayant auparavant travaillé dans le secteur de l’électronique, je sais aussi que ce qui prime lorsqu’on recrute un ingénieur, c’est la technologie et les capacités de recherche et développement. Sur ce créneau, notre image est en construction. Néanmoins, nos filiales Canal New Media et Canal Plus Technologies permettent de travailler sur les services sur télévision interactive, le contrôle d’accès ou nos projets Internet. “ Propos recueillis par PBi
CHIMIE/SANTÉ/AGROALIMENTAIRE : Un secteur phare en recul La mauvaise image de certaines entreprises porte ombrage à l’ensemble du secteur d’activité. E n recul cette année, la chimie-santé-agroalimentaire reste toutefois l’un des secteurs phares, qui attirent nombre d’informaticiens. Le salaire – perçu comme confortable – et les technologies – bien présentes – sont les bons points qui maintiennent sa bonne image. Pourtant, plusieurs reprochent pointent. Le premier au classement général 1999, Rhône-Poulenc, passe à la dix-huitième place, cédant la place de premier sectoriel à L’Oréal, vainqueur en 1998. La faiblesse porte sur deux critères personnels : la carrière et la qualité de vie HdE
BIENS DE CONSOMMATION : Les constructeurs d’automobiles sont dépassés Les notes attribuées aux industriels restent encore bien faibles. P remier en 1999, Thomson Multimedia garde sa place de leader en 2000 grâce à ses technologies de pointe. Septième en 1999, LVMH passe deuxième avec une image et des perspectives de carrière très bien notées. Dans un secteur où l’automobile est très présente, c’est déjà une gageure. Le couple de tête échappe au tir groupé des constructeurs d’automobiles, ces derniers étant moins bien notés sur les critères personnels. Un léger défaut que VAG, Renault ou PSA, conscients de la mutation technologique, devraient corriger rapidement. De son côté, Michelin paye le prix de ses restructurations en cours. Mais il pourrait rapidement revenir à la bonne place dans le c?”ur des informaticiens en misant sur les réseaux et la cartographie. Le secteur a donc le vent en poupe, les six premiers figurant dans les vingt places du classement général HdE
” L’expérience internationale primée “ “Thomson Multimedia a commencé à changer dès 1997, au moment de l’arrivée aux commandes de Thierry Breton. Aujourd’hui, on peut dire que nous sommes devenus une entreprise attirant résolument les informaticiens. Beaucoup de projets à connotation “e” sont lancés, et nous avons mis en place une organisation à la fois internationale et transversale, capable de travailler en équipe d’une façon harmonieuse. J’ajoute que nous bénéficions pleinement, de ce côté-ci de l’Atlantique, des innovations et des méthodes mises au point aux Etats-Unis. Nous profitons de l’apport de partenaires tels que NEC pour les écrans plats, Alcatel pour la téléphonie, DirecTV pour les décodeurs numériques, ou encore Microsoft. “ Propos recueillis par PAM
SECTEUR PUBLIC ET ADMINISTRATION : Une baisse de régime La banque de France et le ministère de la Défense échappent au malaise. I ncontestablement, l’intérêt porté par les informaticiens à l’Administration s’émousse. Cette baisse se traduit sur tous les critères. Elle est plus forte pour la catégorie des informaticiens dirigeants qui, dans leur ensemble, attribuent des notes inférieures à celles données par le personnel d’exécution. Ce n’est pas tant le salaire qui fait défaut ni la qualité de vie, mais l’absence de stratégie et d’image du secteur public. Seuls la Banque de France et le ministère de la Défense semblent échapper à ce sentiment de malaise. La première grâce à un niveau de salaire perçu comme élevé, le second en raison des technologies mises en ?”uvre. Au dernier rang, les Caisses nationales n’arrivent pas à gagner des points auprès des informaticiens HdE
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