“As-tu prévenu les shérifs ?” Voici la phrase qui a sans doute sauvé une vie d’après les autorités du Nouveau Mexique. Il y a quelques jours, lors d’une violente dispute conjugale, un assistant personnel a appelé de lui-même le 911. Ce dernier a interprété la question (sans doute posée très énergiquement) de M. Eduardo Barros -menaçant sa fiancé avec une arme à feu- comme une commande vocale adressée à son intention. Le dit assistant s’est donc exécuté !
Par le truchement du haut parleur du dispositif, le centre des urgences a entendu la dispute et prévenu la police locale, des négociateurs ainsi le SWAT (unité d’intervention américaine). L’homme violent a pu être rapidement maîtrisé, bien qu’ayant eu le temps de blesser (non mortellement) sa fiancée.
De là à dire que les assistants personnels ont un avenir en tant que vigilantes, c’est peu probable. Toutefois, le fait qu’ils puissent enregistrer (par mégarde ?) des échanges vocaux, voire des conversations entières, pourrait -à terme- leur permettre de servir d’éléments de preuve dans certaines affaires.
Par exemple, en décembre dernier, le site The Information affirmait que la police de l’Arkansas avait demandé à Amazon de lui remettre les enregistrements vocaux potentiellement captés par un Amazon Echo. Dispositif se trouvant à proximité d’une scène de crime et qui aurait pu capter des échanges entre le propriétaire de l’enceinte et la victime.
Amazon avait d’abord refusé, invoquant le Premier Amendement de la Constitution américaine mais suite à la demande du propriétaire du dispositif -souhaitant prouver son innocence- le géant américain avait finalement accédé à la requête des autorités.
Reste que, pour le moment, la police américaine dénombre plus de faux appels passés par des assistants, résultant de dialogues de séries TV ou films écoutés à fort volume, que de véritables appels de détresse.
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