Les nouvelles technologies fascinent les artistes. Tandis que l’un donne une forme au Wi-Fi, un autre crée des œuvres à partir de photos de Google Maps. La dernière performance artistique est l’œuvre d’un Américain, Anthony Antonellis, qui s’est fait implanter une puce RFID dans la main au mois d’août 2013.
Cette puce a la taille de deux grains de riz et comporte une petite antenne. Le tout est encapsulé dans un petit tube en verre pour éviter toute contamination. La puce dispose d’une mémoire de 1 KB qui peut être lue par un smartphone, une tablette ou un lecteur de cartes munis du bon outil. L’artiste s’en sert pour y stocker des gifs animés, a-t-il expliqué au site américain Animal New York. « Désormais, je rassemble mes icones favorites dans ma main et plus sur un site Web. »
Des milliers de puces RFID ont déjà été injectées sous la peau de citoyens à travers le monde. Depuis 2004, elles servent, aux Etats-Unis, à transporter des données médicales, en Espagne, à payer ses consommations et accéder au carré VIP d’une boîte de nuit barcelonaise et au Mexique à contrôler l’accès à des zones sensibles ainsi qu’à transporter des documents confidentiels.
Si certains se réjouissent de voir cette technologie se développer et franchir maintenant les porte du domaine artistique, d’autres dénoncent cette pratique qui pourrait être utilisée pour mettre en place toujours plus de contrôles et qui rendrait des informations privées accessibles à tout-un-chacun ou presque. Sans parler des éventuels risques pour la santé.
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Un souci médical pour l’artiste avec une caméra derrière la tête, paru le 10/2/2011
Des puces médicales implantées sous la peau pour 200 dollars, paru le 15/5/2008
Source : AnimalNewYork
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