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Un appareil photo numérique compact qui aime les claques

Résistant à l’eau et aux chocs, l’Olympus Mju 1050 SW est doté d’un accéléromètre pour le piloter en tapant dessus.

Généralement, le séjour, même ultracourt, d’un appareil photo au fond d’une piscine ou sa rencontre, à grande vitesse, avec le sol du parking du supermarché du coin se termine généralement de la même façon: on pleure un bon coup et on se dit que la prochaine fois on fera attention. A tous les casse-cou ou maladroits en puissance, Olympus a dédié le Mju 1050 SW, un appareil qui aime qu’on le tape et qui se joue des plongeons en piscine et autres chutes malencontreuses.

Garanti contre les culbutes de moins de 1,5 m de hauteur et plongeant jusqu’à 3 mde profondeur, le Mju 1050 SW dispose en effet d’un mode navigation appelé «Tap Control» que l’on traduira par «coup de boule»tellement il faut taper fort pour l’exploiter. Ledit dispositif consiste en un accéléromètre intégré dans l’appareil : une petite tape sur la gauche provoque le défilement des images, un grand coup sur le dessus et l’on change de fonction, etc. En tous les cas, cela place le Mju 1050 SW dans la catégorie des appareils que l’on peut emporter avec soi sur les pistes de ski ou sur la plage sans aucun complexe.

Cette petite brute est, technologiquement, bien plus classique: ce n’est sans doute pas un mal, il vaut mieux être sûr des technologies employées dans ce genre d’appareil. Au menu donc, un capteur 10 Mpix -suffisant-, une plage de sensibilité de 80 à 1600 ISO et une optique, un peu juste, de 38-114 mm (en équivalent24x36). Le grand-angle est donc passé à la trappe, mais on imagine que cette limitation est due au caractère antichoc de l’appareil. Côté écran, on retrouve une diagonale de 6,9 cm pour 230000 pixels: on a vu plus fin, mais on ne va pas pinailler non plus.

L’intelligence étant à la mode, le Mju 1050 SW est équipé des raffinements actuels en matière de détection des visages -jusqu’à 16, mais encore faut-il avoir autant d’amis- et dans le domaine de la correction des sous- et surexposition. Pas de stabilisation en revanche, ni optique ni mécanique -des mécanismes qui auraient sans doute rapidement rendu l’âme après quelques chocs- mais une simple montée en ISO dont on espère qu’elle sera correctement maîtrisée par le processeur maison, le Truepic III. A voir, Olympus n’étant pas réputé pour cela.

Comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, Olympus a un peu assoupli sa politique en matière de carte mémoire: jusque là promoteur du format xD card, presque confidentiel, le constructeur nippon a ajouté un port microSD et c’est tant mieux.

Appareil de casse-cou et que l’on peut confier à un enfant (dépourvu de marteau) sans (trop) se faire de soucis, le Mju 1050 SW est disponible à 299 euros.

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Adrian BRANCO