Le Lumix DMC-G1 est à part. Et pour cause, il est le premier de sonespèce. Le fruit d’un nouveau positionnement technologique etcommercial, le Micro 4/3. Pour en savoir plus, lisez notre article sur ce type de capteur.Le G1 est à la croisée de trois mondes photographiques : le compact, lebridge et le reflex. A chacun de ces univers, il emprunte une ouplusieurs caractéristiques.
Au compact, il emprunte l’électronique et les menus. Du bridge, ilconserve l’œilleton de visée (électronique) et l’écran orientable etconfortable de 3 pouces de diagonale. C’est aussi à ce dernier qu’ilressemble le plus d’un point de vue de la taille. On aurait d’ailleurs aimé qu’il soit plus proche d’un compact, du genre du Lumix LX3,par exemple. Enfin, du reflex, il tire les réglages avancéset les optiques interchangeables. Avec une très grosse différence, ilne possède pas les éléments intrinsèques du reflex, pas de prisme ni dejeu de miroirs.
L’absence de miroir introduit également deux autres modifications detaille. La première touche à la mise au point. Cette dernière ne sefait pas par détection de phases, comme sur un reflex normal, mais pardétection de contrastes. Un procédé un peu plus lent, qui implique ungros travail au niveau de l’électronique qui doit recevoir plusd’informations et plus vite pour compenser la lenteur première duprocédé.
La seconde concerne le tirage –l’espace entre l’arrière de l’objectif etle capteur–, beaucoup plus réduit. En fait, juste derrière l’optique,on trouve directement le capteur. Ce qui veut dire que l’œilleton estélectronique et affiche la même chose que l’écran. Le mode Live View,qui se généralise sur les reflex les plus récents, est toujours actif,en quelque sorte.
Conséquence de la taille du capteur –plus petite que sur un reflexmais plus gros que sur un compact– et de ce tirage moindre, lesobjectifs sont beaucoup plus étroits et petits. Deux objectifs sontdisponibles à la sortie du G1, un 28-90 mm f3.5-5.6 et un 90-400mmf4.0/5.6, les deux bénéficiant de la stabilisation Mega O.I.S, dePanasonic. Il est également possible d’utiliser des objectifs Olympusou ceux du Lumix DMC-L10, en recourant à une bague d’adaptation pour les fixer à la baïonnette de l’appareil.
Pour en venir aux fonctions de l’appareil, on y trouve les grandsclassiques de Panasonic, la stabilisation Mega O.I.S, le contrôle«intelligent» des ISO couplé à la détection de mouvements pour éviterles flous, le contrôle «intelligent» de l’exposition et, assez rare surun «reflex», un outil de détection de visages, jusqu’à 15. On retrouvemême le mode totalement automatique iA de Panasonic, qui prend la mainsur tous les réglages et optimise la prise de vue pour un meilleurrendu.
La qualité des photos devrait donc osciller entre celles d’un compactet d’un reflex. C’est du moins ce que l’on peut espérer. Pour l’instant,malgré cette architecture sans miroir qui fait penser à un compact, leG1 n’est pas capable de réaliser des vidéos. La prise mini-HDMI neservira donc qu’à regarder des images sur un téléviseur HD.
A l’heure actuelle, au-delà de la question légitime de la qualitégénérale de l’appareil et de celle des clichés, dont on espèrebeaucoup, c’est surtout au sujet du prix que l’on reste dansl’expectative. On devrait en savoir plus d’ici à la fin du mois.
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