L’éditeur Network Associates dévoile SpamKiller for Exchange Small Business, fruit du rachat de la société Deersoft et de sa technologie open source SpamAssassin, et premier-né d’une série d’outils antispam pour
entreprise. Le logiciel filtre les e-mails entrants au niveau du serveur de messageries, contrairement à la plupart des solutions concurrentes, installées sur une passerelle
SMTP.Cette stratégie s’explique par la cible PME de SpamKiller for Exchange, ces dernières ne disposant pas toujours d’une passerelle. Point noir, les e-mails indésirables ne sont pas stoppés dès leur entrée sur le LAN et
risquent d’encombrer le serveur de messageries. Cependant, NAI proposera bientôt un produit pour passerelles. Le logiciel inclut 750 règles de filtrage portant sur l’en-tête, la structure ou le corps du message, et profite du
traitement d’un moteur heuristique, soit la reconnaissance de traits communs aux messages indésirables.
Les utilisateurs impliqués
L’entreprise peut personnaliser des listes noires et blanches d’expéditeurs et de mots-clés à risque, désactiver une règle ou exempter un utilisateur du scan de ses e-mails. Bien que, selon l’éditeur, le logiciel
élimine par défaut 95 % du spam sans aucune personnalisation.A l’issue du filtrage, un indice est affecté à chaque e-mail selon sa dangerosité. Suivant un seuil défini par l’administrateur, le message est dirigé soit vers un dossier Junk central sur Exchange, soit vers le dossier
Junk personnel du destinataire.Celui-ci y accède directement depuis Outlook et fait son tri : un bon moyen de limiter les faux positifs, si tant est que le seuil soit judicieusement défini. Point intéressant, SpamKiller for Exchange possède un module
d’auto-apprentissage qui réajuste les filtres et le nombre de points attribués aux critères de filtrage des e-mails. Par exemple, l’observation du type d’e-mail émis par un expéditeur donné sur une longue durée pourra faire
évoluer sa cote.
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