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Un ancien de Lulzsec a aidé le FBI à contrecarrer 300 cyberattaques [MAJ]

Arrêté en 2011, Hector Xavier Monsegur, alias Sabu, avait de nombreuses cyberattaques à son actif. Mais l’aide qu’il a apportée au FBI lui a valu la clémence de la justice. Il écope de sept mois de prison.

Première publication à 17h57

Un membre éminent du groupe de hackers LulzSec se retrouve ce 27 mai 2014 face à la justice aux Etats-Unis. Dans un document rédigé à l’attention de la juge [PDF] en charge du dossier, les procureurs demandent la clémence pour Hector Xavier Monsegur, alias Sabu, pour son « extraordinaire collaboration » avec le FBI rapporte Ars Technica.

Depuis son arrestation en juin 2011, Hector Xavier Monsegur aurait en effet aidé le FBI à contrecarrer plus de 300 cyberattaques en les alertant sur diverses failles de sécurité qui auraient pu être exploitées par des pirates. Des attaques contre la Nasa, une chaîne de télévision ou encore un fabricant de produits électroniques ont ainsi été évitées.

Il aurait aussi permis aux autorités de démanteler une cellule particulièrement active d’Anonymous. Démantèlement qui a conduit à l’arrestation de Jeremy Hammond que le FBI avait mis en haut de sa liste des cybercriminels.

Une peine réduite

La collaboration d’Hector Xavier Monsegur avec le FBI n’est pas une révélation. L’homme a d’ailleurs plusieurs fois été insulté et menacé pour avoir « retourné sa veste » au point que le FBI a dû lui fournir un nouveau logement. Mais l’ampleur de cette coopération est inhabituelle.

Parmi les faits qui lui sont reprochés, on note une attaque contre Nintendo, une autre contre le site du Sénat américain ou contre celui de Sony Pictures également. Selon le document, les diverses attaques menées par Lulzsec ont entraîné des pertes se chiffrant en dizaines de millions de dollars. Selon la loi américaine, les actions d’Hector Xavier Monsegur pourraient lui valoir de 21 à 26 ans de prison. Mais grâce à cette coopération active, il pourrait se voir condamné à moins de deux ans d’emprisonnement.

A lire aussi :
Les cyberattaques pourraient coûter 3 000 milliards de dollars d’ici à 2020, paru le 20/1/2014

Source : Ars Technica

 

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Cécile Bolesse