Il y a tout juste un an, Informix amorçait son virage Internet avec i. sell, une suite pour créer et animer une boutique marchande. En dépit d’une approche innovante, le spécialiste des bases de données n’a pas réussi à diffuser largement son outil en France. Parmi les grands comptes, sa cible principale, il ne compte qu’une seule référence : Conforama. Et pourtant, i. sell se distinguait par son approche tarifaire forfaitaire et son orientation marketing.
En pourparlers avec des intégrateurs
Depuis, Informix a fait des émules, et des spécialistes du commerce électronique, tels que Vignette ou Macromedia, ont aussi incorporé des briques marketing dans leurs outils : analyse de trafic pour pister les internautes, création de rapports pour informer les responsables du site, gestion de règles pour segmenter le public, etc. Mais l’éditeur peine à recruter de nouveaux partenaires pour épauler Fi System et France Télécom, qui s’étaient impliqués dès le lancement d’i. sell. Imaginet, le fournisseur d’accès et d’hébergement (du groupe Colt), est bien venu apporter son expertise dans le commerce électronique, mais l’éditeur n’a signé avec aucun des grands intégrateurs. En attendant, le produit continue d’évoluer : la version 2. 0, disponible depuis quelques semaines, dialogue désormais en XML (Exchange Markup Language) avec les autres applications. Elle s’ouvre aussi à WAP (Wireless Application Protocol). Et c’est un autre défi pour Informix : réussir à faire évoluer son produit aussi rapidement que ceux des concurrents. Car les avantages technologiques ne durent jamais bien longtemps dans le commerce électronique. La remise en cause perpétuelle qu’elle implique ne fait pas partie de la culture traditionnelle des éditeurs de bases de données (*) Cette rubrique d’actualité enquête sur la suite d’événements ou d’annonces publiés quelques mois auparavant dans ” 01 Informatique “.
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