Originaire de San Francisco, Quios va ouvrir ce mois-ci un bureau en France. Il sera de dimension modeste au début puisqu’il ne devrait regrouper que cinq personnes d’ici à la fin 2000. L’ambition de Quios n’a rien de modeste pour autant. Son but : proposer des services Internet mobile et créer des communautés ” mobiles ” reliant plusieurs pays, comme il en existe déjà sur le Web. Mais, cette fois, dans un environnement mobile.Quios ciblera tant les professionnels ?” dans le secteur du voyage, en particulier ?” que le grand public pour leur fournir des services WAP aussi variés que la messagerie électronique, l’accès aux ventes aux enchères, les jeux à distance via un téléphone mobile, la Bourse, ou encore l’accès à diverses bases de données (résultats sportifs en direct, horoscopes, météo…).La jeune société travaille aujourd’hui avec plus d’une centaine de systèmes de réseaux mobiles en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Pour la France, Quios a passé des accords avec les opérateurs locaux (ISP) afin de pouvoir envoyer, par des passerelles, les informations spécifiques. Car, pour l’heure, la France est le seul pays européen à ne pas autoriser les messages SMS émanant de l’étranger !” Le succès du WAP viendra de la richesse des services fournis par les opérateurs. Nous proposerons un système de services de base gratuits, telle que la messagerie, avec une limite de volume. Quand il y aura dépassement, le service deviendra payant, ou bien il faudra accepter l’intégration de bandeaux publicitaires dans les messages téléphoniques “, explique Marc Vanlerberghe, fondateur et président de Quios, de passage à Paris.Quios assure également une palette d’autres prestations, allant du développement de sites Web et d’applications graphiques à la maintenance de serveurs Web à haute disponibilité. Outres ses prestations WAP, la société est également partenaire des fournisseurs de portails Internet. Par exemple, Quios est devenu partenaire de Microsoft pour fournir des services WAP sur les sites MSN. Quios ne s’arrête pas à cette alliance : d’autres accords devraient être annoncés avant cet été, en attendant l’ouverture d’autres bureaux européens en Allemagne, en Grande-Bretagne et Italie.
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