L’objectif poursuivi par le National Institute of Standards and Technology ( NIST) était de développer un standard sécurisé pour l’échange d’informations sensibles au sein des agences fédérales américaines. Il lui fallait donc trouver un algorithme de chiffrement suffisamment puissant pour protéger efficacement les données.Suite à un appel d’offres lancé en juin 1997, le NIST avait finalement sélectionné cinq algorithmes : MARS, d’IBM ; RC6, des laboratoires RSA ; Serpent ; Twofish et Rijndael. Ce dernier système, qui peut utiliser des clés de 128, 192 ou 256 bits de longueur, l’a emporté. Son nom s’inspire de ceux de ses deux inventeurs : Joan Daemen et Vincent Rijmen, deux cryptographes belges.Actuellement, les autorités utilisent le Data Encryption Standard (DES), adopté en 1977, et qui exploite des clés d’une longueur de 56 bits. Le nouveau standard créé avec le Rijndael s’appellera l’Advanced Encryption Standard (AES). Il doit être soumis à une enquête publique d’une durée de trois mois avant dêtre définitivement adopté.
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