En pénalisant France Télécom d’une baisse de 7,28 %, les analystes ont, semble-t-il, choisi leur camp : l’UMTS ne sera pas rentable avant longtemps. Ils appuient ainsi les arguments déployés par SFR pour expliquer son refus de payer une licence pour un service dont la réussite commerciale reste encore hypothétique.Même si Vivendi Universal
prend un risque en s’opposant si fortement au gouvernement, perdre la licence UMTS semble moins compromettant pour l’avenir du groupe de communication que de s’engager sur un investissement de 4,95 milliards d’euros. Résultat, le titre Vivendi Universal ne cède que 2,56 % à la clôture.La séance a été marquée par un mouvement de consolidation après une semaine de hausse et le CAC 40 cède 1,80 % à 4 004 points contre un plus haut en séance à 4 097 points. Sa progression sur cinq jours est désormais ramenée à 3,71 %.Ce mouvement prend sa source dans le faisceau d’incertitudes qui subsiste autour du conflit en Afghanistan. La dégradation de l’indice NAPM, publié cet après-midi, laisse deviner que les autres indices devraient également se dégrader dans les jours à venir.En un mot, les mauvaises nouvelles n’ont pas fini de tomber, et l’on se prépare à consolider davantage.Seule bonne nouvelle, les valeurs du Nouveau Marché semblent désormais insensibles à ces grandes tendances. Beaucoup fragilisé depuis sa descente en deça des 1000 point, l’indice a repris un modeste 0,06 %, à l’inverse de la plupart des indices européens qui étaient orientés à la baisse (pour exemple, le Neuer Markt affichait un recul de 3,53 %).Une dizaine de valeurs issues du Nouveau Marché affichaient une progression surpérieure à 10 %. Ainsi, Consors reprend 28,23 %, Consodata 17,02 %, Aufeminin.com 15,38 % ou Avenir Telecom 10 %.
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