Il y a deux options possibles pour l’attribution des licences de mobiles de troisième génération (UMTS) : la vente aux enchères (au plus offrant) ou la soumission comparative (au mieux offrant). Le gouvernement français penchait plutôt pour la seconde solution, mais les propos tenus, mardi, à Bruxelles, par le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christian Pierret, ont semé le trouble. Lors d’une conférence de presse, M. Pierret a en effet déclaré que “ les choses restaient ouvertes ” et que “ la décision n’était pas prise “.Le Premier ministre devrait annoncer la décision du gouvernement dans quelques semaines. La procédure d’appel à candidatures a déjà été retardée une première fois dans l’attente des résultats des enchères britanniques. Mais, selon les dires d’un proche du dossier à Bercy, il n’était pas question, alors, de “ revenir sur le principe de la soumission comparative “. Le ministère de l’Economie planchait seulement sur le montant des redevances demandées aux vainqueurs et réfléchissait à la mise en place éventuelle d’un ticket d’entrée.Le montant des enchères britanniques semble changer la donne. Difficile, en effet, pour les pouvoirs publics français de rester insensibles aux 247 milliards de francs empochés par le gouvernement de Tony Blair.Des associations ?” comme l’Association française des utilisateurs du téléphone et des télécommunications ?” critiquent le processus des enchères. L’Afutt craint notamment que, du fait du prix des licences, les opérateurs ninvestissent que dans les zones les plus rentables.
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