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UMTS : Cegetel critique les enchères à l’anglaise

“Ce qui se passe outre-Manche, c’est n’importe quoi”, a déclaré le directeur général de l’opérateur télécoms, Philippe Germond.

Après Deutsche Telekom, dont le grand patron a récemment dénoncé l’attitude de Bruxelles, c’est donc au tour de la branche télécoms de Vivendi (actionnaire de 01net.) de s’interroger sur le bien-fondé du système britannique d’attribution des licences de téléphonie mobile de troisième génération (UMTS). Il est vrai que, avec 22 milliards de livres (!), les sommes en jeu atteignent aujourd’hui des niveaux sans doute inespérés lors du lancement de la procédure.” Mon sentiment est que les montants sont quinze fois supérieurs à ce qui était imaginé “, a ainsi évalué Philippe Germond, qui s’exprimait en marge du renouvellement de l’accord de partenariat qui lie Cegetel à la Fédération française de football. ” Un opérateur a besoin d’une licence de troisième génération (…), au risque de perdre la moitié de sa valeur boursière. Mais si le coût d’acquisition est trop élevé, l’UMTS sera mort-né “, a-t-il ajouté.En France, où le gouvernement penche plutôt pour un système de redevance, l’attribution des licences devrait continuer à se faire sur sélection par l’ ART. A la différence, toutefois, que les quatre gagnants pourraient avoir à s’acquitter de redevances bien plus élevées que dans le cas du GSM, voire payer un ticket dentrée.

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Alain Ruello