Bouygues n’aura pas trouvé le partenaire financier souhaité. De plus, le troisième opérateur français n’a pas les reins assez solides pour assumer seul la charge d’une licence UMTS. Dans le communiqué envoyé à la suite de cette décision, Bouygues invoque des solutions alternatives (comme le GPRS, puis Edge), afin de proposer des offres à des prix plus compétitifs.Cette option permet donc à Bouygues de continuer à récolter les fruits de son réseau, sans avoir à assumer de périlleux investissements. Mais cela hypothèque-t-il sa place sur la téléphonie mobile du futur ?Le dépôt de seulement deux candidatures est une véritable déconvenue pour l’Autorité de régulations des télécommunications (ART). En fixant des prix d’entrée trop élevés, l’ART n’a pas réussi à atteindre son double objectif : vendre les licences à bon prix tout en en délivrant assez pour ouvrir ce marché à la concurrence. Cet échec risque donc de remettre en cause le processus de sélection des opérateurs.Une nouvelle sélection pourrait donc avoir lieu, avec des prix revus à la baisse. Mais on imagine mal France Télécom et Vivendi accepter que des concurrents profitent de meilleures conditions. L’Etat français reversera-t-il alors à ces deux opérateurs la différence afin que la concurrence existe sur le marché de lUMTS ?
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