Les années se suivent et ne se ressemblent pas. A l’euphorie de l’an 2000, succéde le froid polaire qui s’est abattu sur le secteur des télécoms. Le salon UMTS 2001, qui se tient en ce moment à Barcelone, en constitue une illustration.L’exposition, qui compte une grosse centaine de constructeurs, tient toute entière sur la piste du stade olympique couvert : un grand terrain de basket-ball. Certains stands tiennent plus du placard que de la flamboyante vitrine. Quant aux visiteurs, ils n’étaient guère nombreux le jour de l’ouverture. Dans les allées, on croisait plutôt des exposants visitant les stands de leurs concurrents ou de leurs partenaires.Les opérateurs n’étaient déjà pas au rendez-vous l’an passé, ils ne le sont pas plus cette année (hormis Telefonica, l’acteur ” régional ” de l’étape). Plus grave : les grands constructeurs qui pavoisaient en 2000 sont également absents. Ainsi, Nokia, Ericsson, Alcatel, Lucent, Nortel, Siemens, Motorola n’ont pas fait le déplacement. Seuls NEC et l’inattendu Tellabs sont présents.En fait, la majorité des exposants sont des fabricants de sous-systèmes (antennes surtout), comme ArrayComm, de composants (Ifineon, Philips, Epson) et d’équipements de tests (Agilent, Teketronix, Schlumberger).Sont également présents des éditeurs de facturation (Convergys) et de messagerie (Unisys, Openwave, Comverse…). Ces derniers se taillent la part du loin, la messagerie multimédia (MMS) étant généralement considérée comme la première application capable de lancer la machine UMTS. Mais nombre d’entre eux considèrent quil faut commencer à allumer les feux avec le GPRS, afin de tester le marché et de roder les applications.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.