La nouvelle mouture d’UDDI (Universal Description Discovery and Integration) devrait répondre à l’objectif fixé à l’origine, en 2000 : offrir un annuaire sécurisé des services Web. En effet, le principal intérêt de la version 3 ?” provisoire ?” d’UDDI repose sur l’apparition du support de la signature électronique. L’intérêt est double : pour les publications et pour les requêtes.Lors de la publication dans un annuaire UDDI, il est désormais possible de signer numériquement les informations afin qu’elles soient restituées fidèlement par le propriétaire de l’annuaire. En contrepartie, les requêtes portant sur un annuaire UDDI sont plus sûres. Il est même désormais possible de les affiner afin qu’elles ne portent que sur les éléments signés, numériquement, par l’éditeur. Ce support de la signature électronique était d’autant plus indispensable que cette nouvelle version d’UDDI s’oriente largement vers les environnements distribués.
Conserver la clé ou en générer une autre
Dans la version précédente, pour copier l’intégralité d’une entité (c’est-à-dire le nom de l’entreprise, les services Web référencés, leur description, etc.) publiée dans un annuaire, il n’était pas possible de conserver la même clé que celle identifiant cette entité. La nouvelle version offre le choix de conserver cette clé ou d’en générer une autre. De plus, UDDI propose, désormais, un nouveau mécanisme de réplication basé sur la présence de registres affiliés à des registres pères. Bref, ces améliorations devraient contribuer à l’essor des annuaires UDDI qui ne référencent, pour l’instant, que peu de services Web.
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