En marge de la tourmente politico-financière qui caractérise la faillite d’Enron, la plus importante de l’histoire économique des États-Unis, le rachat de l’activité courtage en ligne du géant déchu semble désormais prendre forme. Ainsi, le mardi 15 janvier, il paraissait acquis que la banque helvétique UBS Warburg (groupe UBS) se portait acquéreur ?” sans reprise du passif ?” de sa filiale de négoce : celle-là même qui a “fait” Enron, avant de causer sa perte. Aux termes dun montage complexe, le groupe texan percevra un pourcentage sur les bénéfices à venir pendant dix ans. Le juge des faillites devrait rendre son verdict les jours prochains, peut-être dès ce vendredi 18 janvier.
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