Régulateurs, parlementaires, responsables gouvernementaux, industriels, investisseurs… Uber a convié le gotha américain à prendre part à une conférence un peu particulière ces 11 et 12 juin. Elle est consacrée à Uber Elevate, un programme dédié à l’avenir du covoiturage urbain, l’idée étant de décongestionner les centres denses. Et pour l’entreprise, cela passe forcément par le développement d’un service partagé de taxis volants baptisé Uber Air. Des véhicules aériens électriques transporteront des passagers au-dessus des grandes villes.
La France sera-t-elle sélectionnée comme lieu de lancement ?
Il n’est pas le seul sur les rangs : Airbus, Ehang ou E-volo poursuivent le même objectif. Mais cette conférence est une démonstration de force sans équivalent chez ses concurrents. La première édition a eu lieu en 2017 à Dallas, la deuxième en 2018 à Los Angeles. Elle prend place cette année à Washington, à deux pas de la Maison Blanche et du Congrès, au coeur du pouvoir politique américain. Il faut dire que Uber a intérêt à convaincre tout ce beau monde de l’utilité de son projet, qui va nécessiter une évolution de la réglementation aérienne. Il doit aussi rassurer les parlementaires sur ses capacités à assurer la sécurité de tels engins et à les faire accepter par la population.
Plusieurs annonces sont attendues lors de ces journées, dont le nom du pays qui accueillera le troisième terrain marché de lancement international d’Uber Air. Restent en lice la France, le Japon, l’Australie, le Brésil et l’Inde. Pour le reste, on sait déjà que Dallas et Los Angeles sont les premières villes sélectionnées. Elles accueilleront des vols de démonstration en 2020 pour un lancement commercial en 2023. Nous serons sur place pour vous faire vivre cet événement cette semaine.
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