L’info
À l’occasion d’une conférence organisée à New York, lundi 8 avril, par Reuters pour l’introduction en bourse d’Uber, la start-up s’est montrée très prudente sur ses projets de développement de voitures sans chauffeur. Une rupture stratégique compte tenu du discours très ambitieux avancé jusqu’ici par la marque.
« Les voitures autonomes vont faire partie de nos vies. La question du moment où ça arrivera n’est pas encore évidente », a déclaré Raquel Urtasun, responsable scientifique d’Uber Advanced Technologies Group (ATG) et directrice de l’unité de Toronto. « Ça va prendre beaucoup de temps pour un développement à grande échelle », estime-t-elle avant de préciser que « ça n’arrivera pas demain ».
Ce que ça implique
Raquel Urtasun n’a pas donné d’indications quantitatives sur la flotte qu’Uber souhaiterait posséder. « D’ici dix ans, il y aura un mélange des deux [voitures autonomes et voitures conduites par l’homme] », détaille la directrice. Pourtant, en 2017, la société envisageait avoir un parc de 20 000 véhicules autonomes à l’horizon 2020-2021 dans le cadre d’un accord avec Volvo.
Le contexte
Après l’accident de Tempe, en Arizona, en mars 2018, lors duquel un SUV autonome a tué un piéton, Uber avait levé le pied sur ses courses sans chauffeur. Le projet avait repris seulement en décembre 2018. Selon Reuters, l’entreprise aurait dépensé près de 200 millions de dollars par trimestre pour son unité travaillant sur la voiture autonome.
Source:
Reuters
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