À partir du lundi 18 mai, les chauffeurs qui tenteront de se connecter à Uber devront se prendre en photo avec un masque pour accéder à l’application. Sans protection, un chauffeur ne sera plus en mesure d’utiliser la plate-forme et ce, jusqu’à fin juin annonce l’entreprise de VTC. Son objectif est de forcer tout le monde à utiliser un masque afin de respecter les règles gouvernementales.
Un passager par véhicule
Dans son communiqué, Uber veut rassurer les éventuels détracteurs de cette mesure. Son intelligence artificielle vérifie si un masque est présent sur le visage du chauffeur mais elle ne fait appel à aucune procédure de reconnaissance faciale. Ce système est donc différent de celui annoncé il y a quelques mois pour éviter les usurpations d’identité.
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Si les passagers n’ont pas à se prendre en photo pour accéder à l’application, Uber rappelle que le gouvernement les oblige à porter un masque pour commander un VTC. Les chauffeurs sont invités à refuser les clients qui ne respecteront pas cette pratique. De plus, le nombre de clients par véhicule est exceptionnellement limité à un passager. Plusieurs personnes d’un même foyer ou des élèves en situation de handicap peuvent être exceptionnellement autorisés à partager un VTC, mais à la seule condition que le chauffeur ait équipé son véhicule d’une paroi de séparation (Uber contribue à hauteur de 50 euros à cette installation). L’entreprise compte fournir 350.000 masques à ses chauffeurs français.
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