Presque un mois avant sa commercialisation, nous nous sommes procuré un exemplaire de présérie du nouveau boîtier d’accélération web de Redline Networks : le TX 2200. Copie de son aîné, le TX 2400, tant en termes d’architecture que de composants, il s’en distingue principalement par un format deux fois plus compact (1U).Comme lui, il n’est ni un serveur de cache, ni un équilibreur de charge bien qu’il puisse travailler avec ces matériels. Le TX 2200 a plutôt pour objectif de systématiser l’utilisation des fonctions du protocole HTTP/1.1 pour servir les pages web aux clients sans avoir à en subir les inconvénients côté serveur (forte consommation de ressources).
Une mise en place très simple
Dans la pratique, le boîtier s’insère dans le réseau en frontal du ou des serveurs web à accélérer, en aval du coupe-feu. On le connecte à un port du commutateur, en dérivation, et non pas en coupure du trafic. Du point de vue des clients, le boîtier de Redline Networks utilise la fonction Accept-Encoding : gzip (et/ou deflate) de HTTP/1.1 de façon à compresser le trafic HTTP en amont, afin qu’il soit décompressé par le client à la réception.Du côté des serveurs, il ouvre et maintient par défaut six connexions TCP au sein desquelles il assure le multiplexage de plusieurs requêtes HTTP, permettant de réduire le volume des signaux de signalisation (overhead). Voilà qui évite aux serveurs de maintenir les sessions HTTP/1.1 par une scrutation (polling) de session TCP. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la mise en place du TX 2200 est simple.Après avoir attribué une adresse IP au boîtier depuis le port console, il est possible de l’administrer soit par ce même port, par Telnet (moins convivial mais plus complet) ou au travers d’une interface web. L’interface permet d’activer ou non le TX 2200, de définir une en-tête HTTP personnalisée mais surtout de configurer la haute disponibilité (failover avec deuX TX 2200).La déclaration des équipements passe par la définition d’une adresse IP virtuelle correspondant auX serveurs à accélérer (jusqu’à huit serveurs sont accessibles à partir d’une seule adresse virtuelle), configuration où le TX 2200 peut aussi jouer le rôle de répartiteur de charge simplifié (il se base sur le temps de réponse des serveurs, tous devant disposer du même contenu).Nos tests de performance réalisés à partir de deux serveurs Netra X1 de Sun sous Solaris 8 avec iPlanet Web Server et 96 clients, démontrent tout l’intérêt de l’accélérateur. Que ce soit en termes de temps de téléchargement côté client, de bande passante HTTP utilisée, ou du nombre de pages web traitées par seconde, les résultats sont éloquents (lire encadré).Nous n’avons toutefois pas constaté de différence notable sur le plan de la charge CPU au niveau des serveurs qui, ici, travaillent deux fois moins longtemps, ce qui divise la charge CPU par deux à temps égal. Vu les économies que son usage peut générer (débit de LS, puissance des serveurs…), l’investissement que représente le TX 2200 devrait donc rapidement être amorti.
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