Twitter réclame 1000 euros par mois pour son badge en or

C’est le journaliste Matt Navarra qui a révélé le pot-aux-roses, avant que The Information ne confirme ses dires : Twitter a un nouveau plan pour les entreprises qui bénéficient d’un badge en or. La vérification, auparavant gratuite, serait désormais prévue pour 1000 dollars par mois et 50 dollars en plus pour chaque compte affilié ajouté.

https://twitter.com/MattNavarra/status/1621558412386476036

Cette modification se ferait dans le cadre de son nouveau programme pour les entreprises. Twitter Blue serait ainsi le penchant plus classique, pour les influenceurs notamment, quand Twitter Blue for Business serait ce fameux service très coûteux, dont les fonctionnalités ne sont pas particulièrement connues actuellement.

Il n’y a pas de petit profit pour l’oiseau bleu

Elon Musk avait déjà annoncé son intention de supprimer l’intégralité des statuts vérifiés « vintage » au cours des prochains mois. Ceux qui souhaitent garder leur petite coche bleue ou dorée devront donc forcément payer un jour ou l’autre, qu’ils soient de simples personnalités connues du web, des entreprises ou potentiellement des organes de presse. Si les plans du nouveau PDG sont encore assez flous, il semble que seuls les organismes gouvernementaux n’aient pas à casser la tirelire, eux qui profitent d’une coche grise spécifique.

Les plans de l’entrepreneur paraissent assez simples : récupérer de l’argent rapidement. Il faut dire qu’après le rachat de la plate-forme, Elon Musk a aujourd’hui pour lui une belle dette de 12,5 milliards de dollars qu’il va falloir rapidement essuyer.

L’entreprise elle-même a promis de mettre en place à partir du 3 février des moyens de rémunérer ses créateurs, par le biais d’un pourcentage des revenus publicitaires s’affichant dans leurs mentions. Du moins, avec les abandonnés de Twitter Blue, bien sûr.

Voilà qui s’éloigne toujours plus de la nature-même du réseau social au cours des années précédentes. Contrairement à Instagram par exemple, qui a une large économie de créateurs natifs, Twitter a plutôt pris la place d’un forum d’actualité internationale. Une sorte de flux RSS décentralisé où les commentaires se mêlent aux actualités. Cette nouvelle forme voudrait en faire une énième plate-forme d’influenceurs, notamment en focalisant l’attention sur son flux de recommandations plutôt que d’actualité.

Les nouvelles conditions en place sont quoi qu’il en soit amenées à évoluer. Les retours des entreprises, qui avaient pour habitude de ne rien payer jusque-là, risque de changer radicalement les plans d’Elon Musk.