Twitter déclare avoir fourni à la justice française les données susceptibles de permettre l’identification de certains auteurs de tweets antisémites.
C’est la conséquence directe et logique de la décision récente de la cour d’appel de Paris qui avait débouté le réseau de micro-blogging. Cette décision l’obligeait à communiquer à cinq associations de défense des droits de l’homme, les informations concenrnant les auteurs de tweets racistes ou antisémites, qui ont défrayé la chronique à l’automne 2012.
Fin janvier 2013, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris avait déjà enjoint à Twitter de communiquer aux associations les données en sa possession de nature à permettre l’identification de quiconque a contribué à la création de tweets manifestement illicites.
Puis, l’union des étudiants juifs de France (UEJF), en mars 2013, a déclaré qu’elle attaquait au pénal Twitter et son président, Dick Costolo, pour ne pas avoir répondu à la demande de la justice française d’identifier les auteurs de tweets antisémites.
La transmission de ces données à la justice française met donc fin au litige avec l’union des étudiants juifs de France. Les deux parties auraient convenu de poursuivre activement leur collaboration, afin de lutter contre le racisme et l’antisémitisme dans le respect de leurs législations nationales respectives, selon Twitter.
Lire aussi :
– Affaire des tweets antisémites, l’UEJF attaque Twitter au pénal (publié le 21 mars 2013)
– Tweets antisémites et racistes : Twitter perd en appel (publié le 13 juin 2013)
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