Pour cela, Tupperware va leur proposer un kit de création de site Web commercial. Les présentateurs disposeront d’un CD-ROM comprenant un accès à Internet à bas prix fourni par AltaVista et un logiciel de création de site commercial personnalisable. Les sites seront tous hébergés à l’adresse my.tupperware.com.Si les achats se font sur le site central de la société, les vendeurs, comme dans le monde réel, seront commissionnés si la commande émane de leur site personnel. Le site pourra être généré automatiquement ou personnalisé. Sur le site américain, il est déjà possible d’acheter en ligne, mais aussi de chercher un revendeur proche de son domicile.Cette initiative ne touchera pas de sitôt le sol français. “ Nous attendons de voir ce que donnera ce test avant de décider de l’étendre ou non en France, explique-t-on chez Tupperware France. Nous avons un handicap fort par rapport aux Etats-Unis : moins de 10 % de notre clientèle, plutôt rurale, est connectée à Internet”.Si la commission pour les ” présentateurs ” en ligne n’est pas connue, un vendeur français classique touche de 23 à 25 % du prix de vente. Ils sont 15 000 dans l’Hexagone à porter la bonne parole plastifiée.Cette initiative apparaît quelque temps après la publication des résultats 1999, en baisse. Malgré un bénéfice en hausse de 14 %, à 79 millions de dollars, le chiffre daffaires décline de 3,8 %, à 1 milliard de dollars, entraîné par la chute des ventes en Europe (- 11 %).
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