TSMC vient d’annoncer un plan record d’investissement : le Taïwanais promet de mettre 100 milliards de dollars en trois ans dans ses usines. De quoi reléguer le plan décennal de Samsung – 104 milliards d’euros tout de même (116 milliards de dollars) – à du minimum syndical…
Le champion mondial de la fabrication de semi-conducteurs, qui avait déjà annoncer investir au moins 35 milliards en 2021 dans différentes usines, répond « présent » dans un contexte global inédit.
D’une part, il y a bien sûr la pénurie de semi-conducteurs causée par la pandémie et une cascade d’incident industriels (pannes dans des usines de mémoire et de contrôleur mémoire par exemple). Une pénurie qui touche tous les secteurs, notamment l’automobile dont la soif de puces n’est pas prête d’être étanchée.
De l’autre il y a la volonté de TSMC de rester numéro 1 dans un contexte où l’autre géant des semi-conducteurs, l’Américain Intel, a annoncé la semaine dernière ouvrir ses usines aux commandes par le biais de sa nouvelle entité, Intel Foundry Services.
Intel certes dépassé ces dernières années en matière de finesse de gravure, mais toujours à la pointe sur certains procédés (Foveros, 3D Stacking, SuperFin, etc.). D’autant qu’avec l’arrivée d’un nouveau patron, qui a la niaque, Intel promet le lancement de la construction de quatre usines dans l’année, dont les deux premières l’engagent au moins sur 20 milliards de dollars de fonds propres.
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Avec ce qui semble être le plan d’investissement le plus ambitieux de l’histoire des semi-conducteurs, TSMC prend un risque financier important. Mais qui semble être la seule solution pour que le champion technologique du petit pays asiatique conserve sa couronne de roi de la gravure.
Source : CNBC
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