Après 55 années d’existence, Fidelity, numéro 1 mondial de la gestion collective (900 milliards de dollars d’actifs gérés, 16 millions de clients, 33 000 collaborateurs) revient, après plusieurs échecs commerciaux, à la conquête du marché européen. La création, il y a six mois, du FCP European Midcap Fund, s’inscrit dans le cadre de cette démarche. Son gestionnaire explique sa stratégie d’investissement.Pourquoi le secteur des télécommunications est-il sous-représenté dans votre European Midcap Fund (moins de 10 %) ?La majorité des entreprises de télécommunications sont de grandes capitalisations et ne font donc pas partie de mon périmètre d’investissement qui est celui des midcaps. Mais il y a des midcaps dans la téléphonie mobile qui sont dans ce périmètre. Si elles sont sous-représentées dans mon fonds, ce n’est pas parce qu’elles opèrent dans la téléphonie mobile, mais plutôt à cause de l’analyse que nous avons faite, entreprise par entreprise. Pour European Midcap Fund, je sélectionne des midcaps qui ne sont ni au stade de la start-up, ni à celui de la maturité totale, mais plutôt entre le démarrage de la croissance et la croissance établie. Parmi ces moyennes entreprises, je me concentre sur les titres qui présentent un potentiel non encore reconnu.Comment expliquez-vous que la performance du fonds European Midcap Fund reflète à ce point le DJ Stoxx Mid Europe, son indice de référence (15 % sur les trois derniers mois) ?European Midcap Fund est un fonds de croissance. Il a une meilleure performance, comparée à son indice, grâce à notre choix de valeurs par stockpicking (achat d’actions au cas par cas). Le FCP vise la croissance du capital à long terme en misant surtout dans des sociétés européennes de taille moyenne, à la capitalisation comprise entre 1 et 10 milliards d’euros. Je m’attends à trouver l’essentiel des opportunités dans le bas de cette fourchette. Notre stratégie est axée sur les entreprises de technologies qui opèrent dans des secteurs émergents ou dont les changements technologiques offrent un potentiel de croissance supérieur à la moyenne.À quelles réallocations d’actifs avez-vous récemment procédé ?Je n’ai pas de limites strictes concernant l’allocation géographique ou sectorielle par rapport à mon indice référence. Le fonds est surtout investi dans le secteur de croissance et la plupart des opportunités se trouvent dans l’univers des PME. Concrètement, 75 % du fonds peut être investi dans des entreprises dont la capitalisation oscille de 1 à 5 milliards d’euros. Je ne procède pas à une allocation sectorielle ou géographique déterminée en fonction de donnés macroéconomiques mais plutôt à une sélection dentreprises en raison de leurs qualités intrinsèques.
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