Attention à la palmare playstation hidradenitis ! Des médecins suisses ont découvert une mystérieuse maladie chez une fillette de 12 ans. Celle-ci présentait des lésions et des nodules sur la paume des
mains. Après un interrogatoire poussé, l’enfant a fini par révéler qu’elle jouait des heures durant en cachette sur la console de jeux de Sony.Les scientifiques ont donné un nom à ce traumatisme, qui a même fait l’objet d’un article au sein de la revue The British Journal of Dermatology : ‘ La crispation continue de la main
associée au fait de presser de manière répétée les boutons a produit des lésions cutanées mineures sur la paume des mains. ‘ Ces traumatismes ont ensuite été aggravés par la transpiration, provoquant de
‘ gros nodules rouges très spectaculaires ‘, a indiqué le professeur Piguet, auteur de l’article, à l’agence de presse helvétique ATS.
Dix jours de repos
Interrogé par Reuters, un porte-parole de Sony a fait valoir que l’article en question ne mentionnait qu’un seul cas, alors que des millions de PlayStation ont été vendues dans le monde depuis le lancement de la console en 2005.Ce n’est pas la première fois que l’addiction aux jeux vidéo est montrée du doigt par les scientifiques. En décembre 2008, la Société britannique de la chirurgie de la main (British Society for Surgery of the Hand, BSSH) remarquait une
augmentation des blessures après un usage trop intensif de la Wii. Quand la console n’envoyait pas tout simplement
les joueurs à l’hôpital. Déjà, en décembre 2007,
les chiropracteurs recommandaient un échauffement avant son utilisation, un usage intensif pouvant provoquer des
inflammations du poignet ou du genou joliment appelées Wii elbow et Wii knee.La jeune patiente accro à la PlayStation a quant à elle recouvré la santé après avoir arrêté complètement les jeux vidéo pendant dix jours.‘ Si vous êtes inquiets à cause de douleurs dans vos mains quand vous jouez à des jeux sur console, il serait raisonnable de faire un break de temps en temps. Et ne jouez pas trop si vos mains ont tendance à
transpirer ‘, conseille Nina Goad, porte-parole de la British Association of Dermatologists,
dans un communiqué.
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