Devenu une usine à scandales et à controverses (Cambridge Analytica, élections américaines, désinformation au Myanmar qui aurait conduit à des massacres, trolls russes, échange de données, etc.), Facebook commence à sentir le soufre.
Selon CNBC qui s’est entretenu non seulement avec beaucoup d’employés de chez Facebook mais aussi avec des recruteurs de l’entreprise, le réseau social a du mal à recruter des talents, notamment dans les postes les plus élevés et chez les ingénieurs logiciels.
La perte d’attractivité d’un des joyaux de la Silicon Valley est d’importance : l’acceptation de postes à plein temps des étudiants des « top schools » est passé d’un taux moyen de 85% à seulement 35%-55% (selon la nature des postes) en 2019. Ce qui se traduit dans les faits par un rejet de plus en plus important des offres d’emploi par les étudiants des universités d’élite américaines.
Plus important pour Facebook, chez les développeurs qui sont au cœur de la compétition technologique que se livrent les GAFAM et consorts, ce taux d’acceptation des offres est passé de 90% en 2016 à seulement 50% en 2019. Des candidats qui poseraient, selon les témoignages d’anciens recruteurs recueillis par CNBC, des questions de plus en plus dures concernant la vie privée.
Bien que Facebook conteste ces chiffres, il semble cependant évident que la liste sans fin d’affaires autour du réseau social doit avoir un effet négatif sur le classement de la firme dans la liste des entreprises où il fait bon travailler.
Source : CNBC
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