Ce que les World Company et les milliardaires excentriques n’ont réussi à sauver, des individus déterminés le peuvent ! C’est sur ce thème que Mike Emka, Jason Matthews et Christopher Neitzert viennent de lancer un site consacré au sauvetage du réseau des réseaux. Administrateurs systèmes et architectes réseaux, les trois amis new-yorkais comptent faire appel à la communauté des informaticiens à travers le monde, mais aussi à quiconque se sentirait assez concerné par la mort annoncée des 66 satellites pour se découvrir une âme de sauveur.L’idée générale consisterait à transformer le tout en un gigantesque réseau public de téléphonie et d’Internet à très haut débit une sorte d’open-source network comme se l’imaginent volontiers les lyriques compères.Chacun des souscripteurs deviendrait l’un des propriétaires collectifs du seul réseau à couvrir toute la surface de la Terre, et bénéficierait de communications mondiales à tarif préférentiel et d’un accès Internet ultra-rapide.Pour cela, le montant à débourser la première année, incluant le rachat et la maintenance du système, s’éleverait à 650 millions de dollars. Une paille comparé aux 5 à 7 milliards de dollars qu’il a coûté à mettre en place !Leur plan d’action consisterait à convaincre plus de 3 millions d’internautes de souscrire un abonnement à la carte de crédit Nextcard (annonceur du site) qui se serait engagé à leur reverser 50 dollars pour chaque nouvel utilisateur acquis. D’autres dons (un peu plus conséquent ?) sont espérés et une intense campagne de promotion par T-shirt interposés devrait débuter.Malgré l’annonce du dépôt de bilan effectif du consortium, nombreux sont encore les candidats à la reprise. Parmi un foisonnement de petites société toutes persuadées d’avoir en leurs cartons la solution propre à assurer la rentabilité d’Iridium, le milliardaire Craig McCaw avait déjà proposé d’en faire un réseau Internet à haut débit : il avait dû y renoncer à cause dincompatibilités techniques.
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