Que se passerait-il si un virus dangereux contaminait notre réseau ? Joker ! En fait, cette éventualité m’angoisse. Alors, je me suis intéressé de près aux virus véhiculés par les mails et diffusés par carnet d’adresses interposé. Voyons… Le virus part du poste infecté et transite par le fournisseur d’accès à Internet (FAI). Ce dernier l’expédie à l’ensemble des patients cibles du mail, également par l’intermédiaire de leur propre FAI. Le virus arrive ensuite dans l’entreprise. Vous connaissez la suite. Personne ne peut empêcher un collaborateur d’ouvrir un mail provenant de Cindy Crawford ou de Georges Clooney. Côté protection, les postes de travail suivent une thérapie préventive avec un comprimé d’antivirus personnel au réveil. J’ai osé mettre en doute la protection que m’a vendu mon fournisseur d’accès Internet et j’ai administré à mon serveur de mails une injection d’un nouveau médicament issu d’un autre laboratoire. Et là, surprise ! Il a détecté plusieurs virus accrochés à des pièces jointes. Il a donc fallu passer à la trithérapie en administrant des médicaments différents chez le FAI, sur mon serveur et sur chaque poste pour espérer une relative tranquillité ! Une protection efficace chez le FAI aurait pourtant suffi puisqu’il fait le relais entre les mails infectés et les postes cibles. Faisons les comptes : combien y a-t-il de FAI en France ? Combien y a-t-il d’internautes ? Certes les laboratoires pharmaceutiques seraient bien en peine si toute maladie était éradiquée… Et, plus il y a de malades, plus on vend de médicaments, cest imparable ! Je ne veux pas imaginer ce qui se cache derrière ” la faiblesse ” des médicaments proposés aux FAI…
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