Qui sauvera Nabaztag, le lapin communicant ? Violet, la société qui le fabrique, a été placée en redressement judiciaire et pourra peut-être dévoiler le 4 septembre le nom d’un repreneur. Si l’on en croit la rumeur, Iliad, la société éditrice de Free, serait sur les rangs. Des utilisateurs de Nabaztag se sont, pour leur part, mobilisés. Ainsi, Emmanuel Moll et Franck Nouyrigat ont lancé le site Savenabaztag (http://savenabaztag.com), dont l’objectif vise à rassembler des fonds afin de soumettre une offre de rachat de l’entreprise au tribunal administratif. Les responsables de Violet n’ont pas été contactés avant cette initiative, qu’ils jugent sympathique mais peut-être un peu vaine. Quoi qu’il en soit, force est de constater que l’Internet des objets tarde à rencontrer le succès. Rappelons que Violet a récemment inauguré des puces RFID applicables à n’importe quel objet (parapluie, livres…). Une technologie qui, selon l’étude Hype Cycle de l’institut Gartner, fait partie des désillusions de 2008 au même titre que Second Life, par exemple
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