Au total, Escan – le nom de ce réseau – emploie 7 000 salariés et pèse 4,1 milliards de francs de chiffre d’affaires (2,6 pour Unilog, 1 pour EEI et 0,5 pour Ibermatica). Son conseil exécutif sera dirigé, à tour de rôle et pendant deux ans, par les présidents des trois SSII. Secteurs visés : industrie, finance et administrations, notamment.
La stratégie des trois acteurs consiste à échanger méthodologie, expertise technique et métier. Et, à plus long terme, à investir en R&D. Déjà présente dans le Nord de l’Europe – surtout en Allemagne sous le nom d’Integrata -, et, plus récemment, en Suisse après le rachat de GDI, Unilog vise avec cette alliance de plus grands contrats européens.
” Nous avons créé un GIE de droit européen et nous échangerons nos références commerciales réparties dans sept pays afin de gagner des contrats de plus grande envergure. Pour l’instant aucun plan d’échange d’actions, de fusion, ni même de commissions ne sont prévus “, a expliqué Gérard Philippot, président du directoire d’Unilog, seule des trois SSII cotée en bourse (Engineering Ingegneria Informatica projette de le faire).
Premiers fruits de cette alliance commerciale : la conception d’un réseau intranet qui verra le jour à lautomne prochain, pour optimiser gestion des connaissances et des ressources des trois fournisseurs.
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