Un site web a d’autant plus de chances de retenir l’attention des internautes qu’il leur propose de l’information locale et, de préférence, dans leur langue maternelle. En pratique, cette “localisation” est toutefois difficile à mener. Les logiciels de gestion de contenu n’avaient, pour la plupart, pas anticipé ce besoin. Du coup, ils n’y répondent que partiellement. La solution Dialogserver, de la start up néerlandaise Tridion, en fait justement l’une de ses forces.A partir d’un site maître, l’entreprise crée de nouvelles publications, qui héritent des mêmes propriétés. Ces nouveaux sites ?” par exemple, des adaptations nationales ?” récupèrent non seulement des modèles de page, mais aussi toute la logique de validation (workflow), la base des contributeurs, etc. Le système est plus souple qu’une réplication intégrale. Et il permet surtout de répercuter automatiquement sur les sites enfants les modifications effectuées sur le site maître. Cela suppose toutefois l’hébergement centralisé du serveur de production à partir duquel sont nourris les serveurs web distants. Ce qui peut se révéler un inconvénient sur le plan de la sécurité ?” lorsque les contributeurs sont géographiquement éloignés. Dialogserver se distingue aussi par son usage de XML pour stocker les données et les échanger. Ces arguments ont convaincu quelques rares entreprises françaises comme Carrefour, qui l’a adopté pour ses portails français et espagnol. Les autres sont encore prudentes. Le prix de la solution nest sans doute pas étranger à cela : entre 100 000 et 150 000 euros pour un projet moyen.
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