Les services informatiques le savent bien, les salariés nomades de l’entreprise en veulent toujours plus en matière de mobilité. Cela a commencé il y a quelques années avec les Remote Access Services, qui permettaient de
télécharger quelques e-mails à des débits faibles.Vint ensuite l’ère du réseau virtuel RPV/IP, qui se voit complété aujourd’hui d’une offre attrayante de hot spots wi-fi publics. Ayant eu l’occasion de tester ce mode d’accès à l’hôtel Mercure
de Saint-Étienne, je dois reconnaître que l’usage d’un hot spot est séduisant : le débit constaté de 130 kbit/s fait du travail à distance une réalité et offre, en prime, le luxe de pouvoir se déplacer librement du hall de
l’hôtel à sa chambre ou de s’installer confortablement dans un salon.Pour les entreprises, cette technologie présente une réelle valeur ajoutée. Particulièrement lors des séminaires, pendant lesquels les salariés consulteront aisément leurs e-mails sur leur portable ou leur PDA. Mais bien qu’il
soit confortable et réactif, le wi-fi impose un coût loin d’être négligeable et risque d’alourdir fortement certaines factures…De fait, alors que l’accès Internet tend vers la gratuité (15 ? par mois pour une liaison ADSL), il est édifiant de voir que les offres wi-fi ont des tarifs dignes d’un 36 15 (par exemple, 10 ?
le forfait de deux heures chez Orange).Un coût d’autant plus étonnant que la technologie employée est d’une déconcertante simplicité : un modem-routeur wi-fi, un accès ADSL et un contrôle d’accès partagé qui permet de tracer les temps de connexion.Parions néanmoins que les hot spots feront des adeptes à plus long terme, surtout s’ils deviennent disponibles dans les TGV, lieu de prédilection des utilisateurs de PC portables.* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 16 juin
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