Avec une moyenne de plus de cinq cents nouveau-nés par mois, les virus (au sens large) ressemblent au tonneau des Danaïdes : un problème sans fin.Il y a un an exactement, le dénommé Nimda a frappé les esprits par sa capacité de nuisance. Le coût estimé après son passage dépasserait les 2 milliards de dollars sur le plan mondial.
Une solution globale multiniveau
Trend Micro, qui s’est très tôt orienté vers les entreprises, ne pouvait rester indifférent à ce résultat. Le numéro mondial des produits passerelles (selon IDC) lance en réponse une nouvelle stratégie, baptisée Enterprise Protection Strategy (EPS), fruit d’un travail de fond via l’analyse des pratiques et besoins de plus de cent sociétés. Elle s’appuie sur une nouvelle architecture OPP (Outbreak prevention policy).L’objectif est de pouvoir mieux faire face à un nouveau code malicieux dans l’ensemble des opérations de prévention et de gestion, et de réduire ainsi coût de traitement et taux d’indisponibilité. La société a décomposé en sept étapes le cycle de vie du virus, ainsi que les actions et coûts mis en ?”uvre par les entreprises. Généralement, ces dernières attendent la définition du virus pour l’antidote, testent sur les plates-formes la définition du virus et le déploient ensuite sur l’ensemble des gateways et des PC. Entre-temps, elles essaient de bloquer sa propagation par des règles de filtrage. C’est notamment ce qui avait été utilisé pour contrer le ver I love you, dont le nom était contenu dans l’objet du message.Trend Micro, à travers OPP, offre une solution globale multiniveau. Elle permet notamment de bloquer une menace par un filtrage ad hoc en attendant de disposer de l’antidote. Il lui est également possible d’isoler et de nettoyer un segment du réseau déjà infecté grâce au “cleaner”, pour ensuite appliquer le fichier de description du virus et mettre à jour postes et passerelles.
De grands écarts fonctionnels
“Notre technologie associée au service OPP est unique sur le marché, estime Matthieu Brignone, directeur marketing pour l’Europe chez Trend Micro. En toute honnêteté, nous pensons avoir entre un an et demi et deux ans d’avance sur la concurrence.”Le Meta Group rappelle : “Si vous ne pouvez pas administrer de manière centralisée votre logiciel de protection antivirale, alors vous n’avez pas de protection.” Ce volet paraît fondamental en sus des différences de moteurs entre éditeurs. Il permet de faire la différence entre un bon produit destiné à un utilisateur et un produit ciblant le monde de l’entreprise.Si la quasi-totalité des acteurs estime offrir une administration centralisée, de grands écarts fonctionnels existent toujours. D’ici à la fin de l’année, l’ensemble des produits orientés entreprises de Trend Micro sera compatible OPP. Reste que les principaux concurrents (Network Associates et Symantec) se sont renforcés, par le biais de partenariats ou de rachats à des spécialistes de la détection d’intrusion. Un domaine parent où Trend Micro n’est pas présent.
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