“IDC crédite Trend Micro de 63 % de parts de marché mondial dans les grands comptes. Nous souhaitons à présent, pour l’avenir même de l’entreprise, développer notre offre de sécurité en direction des usagers résidentiels, des PME, des TPE et des Soho “, indique Philippe Ortodoro, directeur commercial Europe du Sud de Trend Micro.La gamme GateLock se décline en quatre modèles, en fonction du marché visé : X200 (Ethernet) et X200/U (USB), pour les particuliers ; X200 Soho, et X200 Corporate, pour les agences et les PME ; et X300, pour les Soho et les particuliers exerçant une profession libérale, par exemple. Chaque boîtier GateLock, qui comporte cinq diodes, peut administrer, à partir d’une seule adresse IP, jusqu’à vingt PC. Il vient se brancher derrière un modem câble ou ADSL.Trois grandes fonctions de sécurité sont assurées par ces boîtiers. D’abord, les GateLock font office de routeurs, ce qui permet de partager les connexions entre les PC en faisant de la translation d’adresses. Ils peuvent cependant utiliser une adresse IP fixe, voire être transformés en client DHCP, pour être installés en aval d’un routeur, d’un hub ou d’un commutateur existant. Ensuite, les fonctions pare-feu (développées sur un kernel Unix) et détection d’intrusions ont été énormément simplifiées avec trois niveaux de protection (faible, moyen ou fort). Offrant “plus de granularité que celui de la protection de Windows XP “, explique le directeur commercial ; il lui est possible de créer des règles de filtrage adresse IP par adresse IP, ou port par port.
Une diode s’allume en cas d’attaque de pirate
Enfin, une fonction de Port forwarding permet de rerouter l’entrée sur un port particulier (telle une connexion extérieure sur le port 80) vers une machine locale (serveur Web interne). En cas d’intrusion, la diode relative à l’attaque d’un pirate s’allume, et passe du vert au rouge pour prévenir l’utilisateur. Tant que ce dernier n’a pas levé l’alerte en consultant le journal des attaques, la diode conserve sa couleur.De plus, Trend a embarqué son logiciel antivirus pour postes de travail, PC Cilin 9, dans la mémoire flash de GateLock. Fonctionnant avec le même moteur qu’InterScan, il scanne en temps réel les flux entrant et sortant SMTP, POP, voire HTTP et FTP, selon le modèle de boîtier. Une notification d’alerte virale par courrier électronique est aussi possible. Quant à l’interface d’administration, elle est en HTML, accessible depuis n’importe quel poste du réseau et ouvre sur toutes les fonctions du boîtier. Il est également envisageable d’administrer à distance le réseau, via la console Trend Micro Control Manager, permettant ainsi à un site central de gérer plusieurs agences.Le prix de GateLock a été fixé à 209 ? ttc avec une mise à jour d’un an (moteur, signatures virales, firmware, SDI et pare-feu). Celle-ci est incrémentielle et automatique, via Internet lors de chaque connexion. Le boîtier sera commercialisé par le réseau habituel de Trend, mais, selon Philippe Ortodoro, des accords de distribution sont en cours de négociation et très avancés, avec des revendeurs plus orientés grand public et des ISP.
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