Les axes de développement foisonnent dans le groupe bancaire Crédit du Nord, et ce depuis deux ans. Au programme : l’internet client et l’approche multicanal, qui comprend aujour- d’hui des services WAP ; et le décisionnel, avec un datawarehouse sur la clientèle des particuliers et un autre sur celle des entreprises. Sans oublier une refonte de l’architecture technique et du poste de travail métier (mise en place d’un intranet, évolution vers le client léger). Le groupe bancaire, qui achève le recrutement d’une cinquantaine d’informaticiens en 2001, renouvelle ses offres pour l’an prochain.Les nouvelles recrues rejoindront dans une proportion de deux tiers/un tiers les deux sites de la direction des systèmes d’information et des projets (DSIP) (*). Près de quatre cents informaticiens se répartissent, en effet, à parts égales entre Paris et Seclin (dans le Nord). La capitale rassemble la partie pilotage, qualité, architecture et l’essentiel des études. On trouve près de Lille l’informatique de production, ainsi que le reste des études. “Il existe une synergie très forte entre nos sites, précise Béatrice Lelièvre, directrice des ressources humaines de la DSIP. Cette implantation ne constitue pas un handicap, car nous travaillons en mode projet. L’utilisation d’outils tels que la visioconférence ou la messagerie évitent les déplacements.” Pour la DRH, la taille de la DSIP constitue, en outre, un atout sur le plan réactivité. La moitié des recrues seront de jeunes ingénieurs études et développement. Selon leur potentiel, ceux-ci évolueront ensuite plus ou moins rapidement vers la responsabilité de projet et ?” plus rarement ?” vers des postes techniques.
Une mise à niveau permanente des connaissances
Les recrues des équipes très techniques, comme les administrateurs de bases de données dans le domaine décisionnel, auront plutôt vocation à évoluer vers le management en demeurant dans leur domaine.La mise à niveau permanente des connaissances fait partie de la culture de l’entreprise. “C’est au cours des entretiens annuels d’évaluation que nos collaborateurs font part de leurs besoins en formation par rapport à leurs missions”, poursuit Béatrice Lelièvre. Un entretien au cours duquel ils expriment également leurs souhaits d’évolution dans leur métier (ces demandes sont ensuite répertoriées dans une base accessible aux DRH du groupe) et leurs v?”ux géographiques.Il faut signaler que les frontières ne sont pas étanches entre l’informatique et les métiers de la banque. Chaque année, entre cinq et dix informaticiens quittent la DSIP pour rejoindre les fonctions techniques (ou de processus) de la banque ou la maîtrise d’ouvrage. Et, un peu plus rarement, les métiers commerciaux.(*)La DSIP gère l’informatique de huit banques du groupe : Crédit du Nord, Banques Courtois, Kolb, LayDernier, Lenoir et Bernard, Nuger, Rhône-Alpes, Tarneaud.
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