UPC, pour Ultra-Personal Computer. C’est sur ce sigle que repose la nouvelle stratégie de Transmeta. Après les portables et les serveurs lames – “un marché qui n’a pas décollé aussi vite que prévu”, constate sur une litote Matthew Perry, PDG de la société -, Transmeta parie sur l’UPC. Mais de quoi s’agit-il ? “D’un produit hybride entre le PDA, la tablette PC et l’ordinateur portable”, précise Michael DeNeffe, directeur marketing de Transmeta. Et de citer en exemple le MCC d’Antelope Technologies ou l’Ultraper-sonal Computing d’Oqo. De la taille d’un PDA, ces appareils fonctionnent avec Windows XP, sont dotés d’un disque dur et d’un écran tactile, et se connectent aux réseaux sans fil (wi-fi et 3G). “Un marché qui devrait exploser et favoriser l’émergence d’appareils au design innovant”, s’enthousiasme Matthew Perry.
Bientôt à 1 GHz, et plus…
Bon marché (environ 1 000 e) et autonome, l’UPC est donc idéal, selon le PDG, pour accueillir les processeurs Transmeta. Alors que le TM5800 devrait atteindre 1 GHz au moment du lancement de Windows XP pour Tablet PC en novembre, le futur TM8000 – qui sera annoncé avant la fin de l’année – pourrait délivrer une puissance quasiment multipliée par deux. Il mettra en oeuvre une nouvelle architecture VLIW (Very Long Instruction Word) en 256 bits (contre 128 bits actuellement). “Certes, nous ne serons jamais à la même fréquence qu’Intel. Mais ils ne descendront jamais au niveau de la consommation d’énergie de nos processeurs”, prédit Matthew Perry.
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