Pas de nouveau produit chez Tansmeta. Pour autant, le stand du fabricant de la puce Crusoe est loin d’être vide. Les visiteurs peuvent découvrir et utiliser les ultraportables déjà commercialisés par Fujitsu, Sony ou NEC, les Web pads de Hitachi et de FrontPath ainsi que la plate-forme Net Display de Philips. La société vante également les mérites des serveurs ultradenses exploitant depuis peu ses processeurs Crusoe et annoncés par FiberCycle Network, Rebel ou Amphus. Visiblement, Transmeta est là pour évangéliser le public européen. ” Notre puce est la meilleure solution pour le marché des appareils mobiles “, répète-t-on inlassablement sur le stand.La société a également organisé une petite conférence technique pour rappeler les vertus de Crusoe. ” Si Intel continue à augmenter le nombre de transistors par unité de surface, la densité d’énergie dégagée par ses processeurs sera bientôt équivalente à celle d’un réacteur nucléaire. C’est impossible à gérer. Notre approche, avec le logiciel Code Morphing, permet de contourner ce problème “, affirme Marc Fleischman, directeur du software chez Transmeta.Le discours est différent sur les stands voisins où la plupart des intégrateurs, fabricants de notebooks pour les plus grandes marques, exposent leurs ultraportables équipés de… Celeron ou de Pentium III d’Intel.Chez FIC (First International Computer), on explique que le processeur Crusoe de Transmeta n’est pas assez rapide. Le constructeur taiwanais exploite tout de même la puce sur son nouveau Web pad, l’Aquapad, pour lequel la rapidité n’est pas le critère le plus important. C’est peut-être sur ce marché que se situe l’avenir de Crusoe. David Ditzel, Chief Technology Officer de Transmeta, aurait annoncé aujourdhui même un partenariat avec Microsoft pour développer conjointement ce type de produits.
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