C’est une bataille longue de deux ans qui s’achève. Depuis son inscription au Journal Officiel, le 3 avril, un décret rend le rétrofit légal en France. Le rétrofit est une pratique qui consiste à modifier structurellement une voiture thermique (essence ou diesel) pour en faire une voiture électrique. Le cadre réglementaire est désormais établi. Il stipule que tout véhicule de plus de cinq ans (à l’exception des cartes grises de collection et des engins agricoles) peut faire l’objet d’une transformation électrique. Cette modification est également valable pour les véhicules de deux ou trois roues motorisés ayant plus de trois ans.
« Une bonne nouvelle écologique et économique »
L’AIRe (Acteurs de l’industrie du rétrofit électrique) se félicite que cette pratique soit « aujourd’hui officiellement reconnue comme une solution de mobilité durable et une activité porteuse d’emploi en France. C’est une bonne nouvelle écologique et économique. Le rétrofit va permettre de donner une seconde vie à des véhicules essence ou diesel. C’est une solution vertueuse de recyclage pour éviter de mettre au garage ou au rebus les véhicules thermiques soumis aux nombreux malus, restrictions de circulation, hausse des carburants… ».
En matière de rétrofit, la France était en retard par rapport à ses voisins, Belgique et Italie par exemple, dans lesquels cette pratique est déjà bien encadrée. En revanche, depuis plusieurs mois, il ne faisait aucun doute que le rétrofit serait légalisé dans l’Hexagone, ce qui a conduit les premiers acteurs français du secteur à se mettre à l’oeuvre. C’est le cas de Retrofuture, par exemple, qui travaille déjà sur 15 modèles cultes à électrifier… et qui n’attendaient plus qu’une homologation pour être mis sur le marché.
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