Le problème, avec la portabilité, c’est qu’elle a un coût, quelle que soit la solution technique retenue. En France, c’est celui qui veut porter le numéro – donc, le nouvel entrant – qui doit payer. Du moins, jusqu’au 31 décembre 2000 pour la portabilité géographique, puisque l’ART doit en redéfinir les modalités d’ici à la fin de l’année. Certains opérateurs estiment que ce doit être à l’opérateur dominant d’en supporter le coût. France Télécom devrait, selon eux, être prêt à payer pour continuer à gérer les numéros non portés, qui constituent un réel avantage concurrentiel. “L’ART pourrait accepter que les nouveaux opérateurs portent les numéros à des coûts marginaux, jusqu’à ce que les parts de marché soient plus équilibrées “, propose Jean-François Golhen, de Completel. Mais, au final, “le sens de l’histoire voudrait que les coûts de la portabilité soient inclus dans les frais généraux et que tout le monde les paie, que le numéro soit porté ou non “, conclut un opérateur.
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