Avant de procéder au montage de vos vidéos sur ordinateur, il vous faut transférer les séquences stockées sur cassettes vidéo vers le disque dur. On appelle…
Avant de procéder au montage de vos vidéos sur ordinateur, il vous faut transférer les séquences stockées sur cassettes vidéo vers le disque dur. On appelle cette étape l’acquisition.D’abord, reliez le caméscope au micro par un câble. Ensuite, activez le logiciel d’acquisition. Son interface comporte des boutons semblables aux touches d’un magnétoscope : enregistrement, lecture, retour, avance et stop. Dans le caméscope, calez la bande vidéo quelques secondes avant le début de la séquence que vous voulez transférer.Pour lancer le processus de transfert, il suffit d’appuyer sur la touche de lecture du caméscope pour démarrer la lecture de la bande et, simultanément, de cliquer sur le bouton d’enregistrement du logiciel. Sur l’écran du micro, vous pouvez observer en direct dans une fenêtre la séquence numérisée. A la fin de la séquence, cliquez sur le bouton stop.
La simplicité du tout-numérique…
C’est fait : le disque dur de votre ordinateur contient désormais un fichier vidéo numérique prêt à être utilisé par le logiciel de montageMais que s’est-il passé au juste ? Le principe d’acquisition diffère selon le type de caméscope. S’il s’agit d’un appareil numérique DV, le logiciel ne fait qu’envoyer les données numériques de la bande vidéo vers le disque dur, en passant par un connecteur à haut débit, le port FireWire. Le fichier qui en résulte est donc constitué des mêmes données que sur le caméscope, toujours au format DV (ou Digital 8). L’avantage ? Il n’y a aucune perte de qualité entre la vidéo initiale et le fichier vidéo transféré.
… la complexité de l’analogique
Le processus est un peu plus compliqué dans le cas d’un caméscope analogique (8 mm, SVHS, Hi8, etc. ). En effet, on passe dans ce cas par une carte d’acquisition qui reçoit des signaux vidéo et doit les convertir en données numériques. Pour cela, elle utilise un de ses composants, appelé convertisseur analogique-numérique, et un processeur spécialisé dans cette tâche. Ce dernier contient dans ses circuits un logiciel chargé de comprimer les données. Car s’il n’y avait pas de compression, chaque seconde de vidéo ” pèserait ” quelque 33 Mo !Une fois comprimée, la même seconde de vidéo n’occupe plus que quelques mégaoctets, entre 1,5 et 6 Mo selon la valeur que vous avez choisie (par réglage dans le logiciel d’acquisition). Bien entendu, plus la valeur du débit est faible et moins la qualité de la vidéo numérisée est bonne