Une équipe de Meta dédiée à la recherche fondamentale IA travaille avec l’UNESCO sur un projet d’« intelligence artificielle avancée ». Elle s’appuie sur les principes du raisonnement humain pour réaliser des tâches exigeantes sur le plan cognitif, à l’instar de la traduction.
Des modèles IA de traduction en open source
Un des axes de travail est de mieux intégrer les langues sous-représentées dans les modèles IA. Ce développement ne favorise pas uniquement la diversité linguistique et l’inclusivité dans le monde numérique ; il aide aussi à « concevoir des systèmes intelligents capables de s’adapter à de nouvelles situations », comme l’explique Meta.
Dans le cadre de la Décennie internationale des langues autochtones organisée par l’UNESCO, l’entreprise recherche des partenaires pouvant réaliser une dizaine d’heures d’enregistrement vocaux avec des transcriptions, ainsi que des textes comprenant 200 phrases et plus, et des ensembles de phrases traduites dans plusieurs langues.
Ces documents seront intégrés dans des modèles IA de reconnaissance vocale et de traduction automatique. Les modèles seront ensuite proposés en open source et mis gratuitement à la disposition de tous. Les partenaires participants auront accès à des ateliers techniques pour apprendre à exploiter lesdits modèles. Le gouvernement du Nunavut, au Canada, collabore d’ailleurs avec Meta en partageant des données dans les langues inuites, l’inuktitut et l’inuinnaqtun.
L’entreprise a également mis en ligne un benchmark de traduction, là aussi en open source, pour aider à l’évaluation des performances des modèles IA. « Composé de phrases soigneusement élaborées par des experts linguistiques, ce benchmark vise à illustrer la diversité des langues humaines », explique Meta. L’outil est disponible à cette adresse.
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Source : Meta