Trados n’est pas un logiciel de traduction automatique, mais, “une aide au traducteur.
Nous n’avons pas la prétention de supprimer l’intervention humaine “, précise François Dodu, vice-président de Trados pour l’Europe du nord-ouest. Trados repose sur le principe de la mémoire de traduction : le logiciel conserve dans une base de données des phrases et leur traduction, qu’il réexploite pour de nouveaux documents. À charge pour le traducteur de vérifier la cohérence de l’ensemble. Trados est donc bien adapté aux tâches de traduction répétitives (manuels, rapports, etc. ).
XML comme langage pivot
La version 5 du logiciel comporte quatre améliorations principales. Trados 5 intègre désormais un outil de gestion de projet, le WorkSpace. Il permet au chef de projet de suivre précisément l’avancée des travaux en fixant, par exemple, des tâches précises à ses collaborateurs. C’est aussi à partir de WorkSpace que l’utilisateur a accès aux différents modules du logiciel. Trados est maintenant compatible avec les standards du web, et en particulier avec XML, qu’il utilise d’ailleurs comme langage pivot : un document XPress à traduire sera d’abord exporté dans le TagEditor et converti en TTX (pour Trados Tag XML, une déclinaison maison de XML), traduit, puis réexporté au format XPress.En revanche, Trados s’intègre directement à Word. Lors de la traduction d’une page web, Trados reconnaît les différentes balises ou scripts (HTML, XML, SGML, JSP, etc. ) et empêche leur modification, préservant ainsi la cohérence de la page. Il est aussi possible de voir simultanément la page originale et la version traduite, pour en vérifier la mise en page. Le module Xtranslate facilite la mise à jour de documents déjà partiellement traduits, évitant de recourir à la mémoire de traduction. Enfin, Extra Term permet d’extraire les termes d’une série de documents afin de créer un dictionnaire terminologique.
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