Le 1er janvier 2001, le dégroupage n’a pas eu lieu. Ce pourrait être le titre de la pièce à rebondissements qui se joue entre l’opérateur historique, France Télécom, et les opérateurs concurrents, sous l’arbitrage de l’ART (Autorité de régulation des télécommunications). Christophe Roy, directeur de l’interconnexion et de la réglementation chez l’opérateur 9 Telecom estime “très optimiste d’espérer des premières offres commerciales de lignes dégroupées au second semestre 2001 “. Hervé Le Roy, chef de projet télécoms chez Easynet, pense “effectuer les premières offres commerciales de lignes dégroupées entre début juin et fin septembre 2001 “. Mais les candidats à l’accès à la boucle locale, réunis au sein d’associations telles l’AOST (Association des opérateurs de services de télécommunications) et l’AFOPT (Association française des opérateurs privés en télécommunications) ne cachent pas leur inquiétude face à ce retard.
France Télécom doit répondre avant la fin du mois de janvier
Saisi par ces deux organisations l’ART a mis France Télécom en demeure de fournir aux opérateurs, avec un calendrier précis, les informations nécessaires à la mise en ?”uvre du dégroupage. Il s’agit des adresses des répartiteurs (abrités dans les centraux téléphoniques de France Télécom), de leur zone de couverture et de l’espace disponible dans les locaux de colocalisation. “Nous avons reçu environ un tiers des informations que nous avons demandé”, estime Christophe Roy.Or sans ces informations, il est impossible aux opérateurs de planifier leur investissement et de proposer des offres commerciales aux clients potentiels, entreprises et particuliers. Les premières dates butoirs ont été fixées par l’ART avant la fin du mois de janvier. Les opérateurs espèrent que celle-ci usera, si nécessaire, de son pouvoir de sanction, et de celui récemment donné par un règlement européen de modifier l’offre de référence du dégroupage de France Télécom.
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