En matière de télévision sur ADSL, on a jusque-là surtout parlé des tests en cours et émis des doutes quant à un modèle économique viable. TPS et France Télécom viennent cependant d’annoncer le début d’une vie commerciale grandeur
nature pour ce service.L’éditeur-distributeur et l’opérateur se sont en effet associés pour lancer, à partir du mois de décembre, TPSL, nom provisoire d’un bouquet de chaînes numériques prévu pour atteindre votre écran de télé en transitant sur le réseau de
France Télécom.Le service est d’abord lancé à Lyon. Paris doit suivre au printemps 2004, puis les autres agglomérations, qui sont la cible privilégiée. TPS compte ainsi reprendre la main sur la distribution de ses contenus, principalement acheminés,
dans les centres des villes et leurs immeubles, par les câblo-opérateurs.
Des services interactifs en plus
A TPS le bouquet de chaînes donc, et à France Télécom les infrastructures. Chacun des deux ajoutera également des services interactifs. Ces contenus seront détaillés dans les semaines qui viennent, mais, d’ores et déjà, c’est avec la
vidéo à la demande que TPSL démarrera à Lyon.Pour le reste, TPS compte évidemment s’appuyer sur ses bouquets de chaînes existants. ‘ Il est trop tôt pour savoir si ce seront les mêmes forfaits ‘, prévient-on. Il ne devrait cependant
pas y avoir de grosse différence avec les prix actuels.Quoi qu’il en soit, pour accéder à la télévision par ADSL, le consommateur aura à s’acquitter de deux factures : d’un côté le forfait TPS, de l’autre l’accès ADSL vidéo fourni par France Télécom. Les consommateurs pourront
indifféremment s’adresser à TPS, à une agence France Télécom ou à un autre point de vente, tels les supermarchés, pour souscrire ces deux abonnements. Mais l’ADSL vidéo ne fournit pas un accès à Internet. Pas besoin d’un récepteur spécial, juste
d’un décodeur numérique. La télévision par ADSL arrive sur le bon vieil écran habituel.Ce partenariat survient alors que TF1 (qui détient 66 % de TPS, le reste appartenant à M6) participait à l’expérience DreamTV, avec LDCom cette fois. Quelle que soit son avenir, l’association TPS-France Télécom est censée laisser
les mains libres à l’un et l’autre pour continuer à nouer des alliances ailleurs, pour dautres projets.
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