Tout de suite la supercherie est éventée. Certains même ont flairé l’arnaque : “Tiens, mon directeur des ressources humaines ne me hait pas tant que ça ? Et même mon DG s’y met ?” Mais il y a les autres, ceux qui ont ouvert le message et qui ont de ce fait répandu le virus à grande vitesse, révélant au passage leur identité puisqu’ils se retrouvaient expéditeurs du message à l’ensemble de l’entreprise.En général, ceux qui font entrer les virus dans les entreprises sont soit des ” terroristes “, soit des mécontents, soit des distraits, soit des bidouilleurs et autres adeptes peu chevronnés des téléchargements. Depuis hier, s’ajoutent à la liste les utilisateurs en mal d’amour, qui ont cru ouvrir une déclaration spontanée, tel cet Américain qui a pensé que ce message émanait de la jeune Anglaise rencontrée quelques semaines auparavant.La plupart des utilisateurs n’avaient, quant à eux, aucune raison d’ouvrir un tel message. Ils savent que les e-mails dont l’objet comporte des termes flatteurs ou tels que ” FREE… “, ” VERY IMPORTANT “?” toujours en capitales, notons-le ?” sont par essence suspects. Et ce n’est pas le manque d’informations sur le sujet qui est en cause : depuis les méfaits de Melissa ?” qui nous aimait aussi, certainement ?”, les utilisateurs sont aguerris.Maintenant que le mal est fait, les dirigeants des entreprises les plus touchées doivent en tirer une leçon : leurs employés ne sont pas assez choyés ou ont des peines de c?”ur, qui rejailliront tôt ou tard sur leur productivité…Mon patron a dû mener la même réflexion que moi : il vient de m’envoyer une blague, un message intitulé ” JOKE “, que je vais m’empresser… de ne pas ouvrir.Peut-être que lui aussi a besoin damour finalement.
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