La facilité d’utilisation
L’écran et le clavier méritent une attention particulière.La taille, la lisibilité et la puissance du rétroéclairage de l’écran peuvent influer sur le choix d’un mobile, surtout s’il doit être utilisé pour échanger des messages écrits. Dans ce cas, la qualité du clavier revêt aussi une importance particulière, car il ne faut pas trop attendre des systèmes censés améliorer la frappe des textes (saisie intuitive et système T9). L’aide qu’ils apportent est modeste, et saisir un message sur un clavier d’une quinzaine de touches n’est pas commode.
La richesse des fonctions
Le répertoire : de 1 à 510 contacts.A l’exception du Xenium 9@9, de Philips, et du One Touch 511, d’Alcatel, tous les mobiles testés ont un répertoire intégré, distinct de celui de la carte SIM. Sa capacité varie de 50 à 510 fiches. Ce critère est donc déterminant. On peut échanger ces fiches avec un organiseur ou avec un PC grâce à une liaison par câble ou infrarouge. Cela dit, beaucoup d’utilisateurs se contenteront du répertoire de leur carte SIM. Autre fonction importante : l’agenda, que l’on ne trouve que sur 13 des 19 modèles testés.
Le confort d’écoute
La qualité sonore est primordiale.Vous devez téléphoner souvent dans des lieux bruyants, dans la rue par exemple ? Attention au volume maximal de l’écoute. Certains modèles vous obligeront à tendre l’oreille. Et si, comme c’est probable, vous êtes amené à modifier souvent le niveau sonore de l’appareil, vous apprécierez sûrement de pouvoir le faire sans interrompre votre conversation. Avec les mobiles d’Ericsson, le volume se règle au moyen d’un curseur situé sur le côté de l’appareil. Avec beaucoup d’autres appareils, il faut décoller le mobile de l’oreille, car ce réglage s’effectue à l’aide du clavier ou, pire, au moyen de menus.
L’autonomie
Des centaines d’heures en veille.On ne peut pas juger de l’autonomie d’un mobile d’après le poids ou la taille de sa batterie. La preuve : le Xenium 9@9, de Philips, est très léger : 96 g. Pourtant, avec 6 h 54 d’autonomie en communication, il arrive en tête des 19 modèles testés. C’est deux fois mieux que le One Touch 511, d’Alcatel, ou le SGH-N300, de Samsung. A savoir : le rétroéclairage consomme beaucoup d’électricité. Durant les communications téléphoniques, il s’éteint rapidement. Mais il reste allumé quand vous utilisez le clavier (agenda ou échange de données). La batterie est alors davantage sollicitée et l’autonomie s’en ressent.
Le transfert des données
Fax et modem.Six des mobiles sélectionnés ont un port infrarouge. Ce dernier permet d’échanger des données avec un organiseur de type Palm ou Pocket PC, ou avec un PC portable. D’autres mobiles se raccordent à l’ordinateur au moyen d’un câble (le plus souvent proposé en option). Avec ou sans fil, ces liaisons permettent, par exemple, de synchroniser l’agenda avec Outlook, de Microsoft, de récupérer ou d’envoyer des e-mails, voire de surfer sur le Web. Toutefois, le débit des données est limité à 9,6 kbit/s (les modems V90 pour PC sont 6 fois plus rapides).
La qualité de réception
Des appareils plus ou moins sensibles.Plus un téléphone mobile est sensible, mieux il fonctionne dans des conditions de réception difficiles. Lors de nos tests en laboratoire, nous avons constaté des différences importantes entre les modèles. Par exemple, certains appareils reçoivent très mal le signal en sous-sol. Le son est haché et la communication peut même être interrompue. Au contraire, d’autres modèles placés dans des conditions identiques fonctionnent parfaitement bien. Si vous pouvez essayer le mobile que vous souhaitez acheter, assurez-vous que, pendant ce test, il fonctionne sur le réseau de l’opérateur que vous voulez.
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